Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 28]

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°( 54 ) ionifle ; mais ce n'étoit pas l'objet qu'avoit en vue le citoyen Surbled ;' il avoit fait cette tentative dans l'esp,' rance de trouver du mercure et quelques personnes prétendent que .les pyrites extraites de ces travaux, en contenoient en effet quelques atômes. Cependant. le citoyen Duhamelpère , qui , en 1781 , visita le premier puits , ne pense pas que le terrain soit propre' à renfermer cette substance métallique.

A &litron. Je vois aussi , jpar une reqnète que Surbled préerita cri 1782., que l'un desdeobla jets qu'il se proposoit ,étoit de -trouver 'prètendoit que les mie pierre à phltre , et nérauX , extraits de sa fouille, coritenoiefit de l'argent. Ce district a aussi plueiems salines de commune de , .particulièrement dans laBricqUeVille. ei5`"1" DE Al,NTAN. d,.

houille

du

Dans le canton de Prétot , à'un quart de lieue , est une mine de au nord de l'église du PleSsis première fois, il y a houille , ouverte .pour la Mathieu de Flandres , qui, quarante ans , par quelques filets de houille, après avoir trouve

l'abandonna pour porter ses recherches à Litry.

Tubcetif ayant obtenu , en 1778, la permission d'exploiter cette mine, forma une compagnie et se fit donner, le 5o ao-en 1781,

une concession pour toutes les mines de houille de ce qu'on nommoit alors le diocèse de Coutances. Il commença des travaux d'exploitation au Plessis. Après avoir fait différentes tranchées sur une veine de terre noire

)

bitumineuse, qui contenoit quelques ,petites parties de charbon,' il lit creuser tin puits atteignit à la profondeur de 73 pieds. 11 traversa dans cette fouille , après 'la couche extérieure de- terre végétale , trois pieds de glaise rougeâtre, creux.de glaiseeerte quaire de terre noire feuilletée et savone use avec de .

petits filets de houille-) sept de rochespathique et Séléniteuse , contenant aussi quelques

veines de houille, 20 pieds d'une4Apèce de schiste durci solide, d'un gris. clair, et enfin, 42 .pieds d'un rocher .de meme espèce que la préeédent , mais mains feuilleié. On s'attacha alors mal à propos, à poursuivre ces petites veines , sensiblement horizontales,. qui n'eurent jamais que quelques pouces d'épaisseur rte furent jamais bien réglées, et donnèrent à peine le combustible nécessaire pour la réparation des outils. Il. auroit fallu, au lieu de cela, approfondir les puits et percer des galeries , le plus bas possible, dans le rocher ferme et solide .dont nous avons parlé. Faute d'avoir- connu les

vrais moyens de tirer parti de cette mine,

ont fut forcé de l'abandonner en. 1782. Une compagnie qui avoit fait des recherches inutiles près de Caen, a porté ses travaux au Messis en 1795. Ces nouveaux concessionlescitoyens Bunel et Breban, trouvèrent naires' d'abord une première veine qu'ils suivirent

depuis la tête de l'affleurement, jusques à

8o 1-Jeds de profondeur, sur un plan incliné à l'est, d'environ 35 degrés. Il en fut extrait environ 5o,o00 boisseaux de houille, chacun

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