Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 27]

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52 ) qu'une terre brune, jaune ou noire. Ces cou. leurS.doint donc attirer noire attention.

Les citoyens Duhamel ont vu, il v a quelques Hecard -',z,c""-`1".°-!1 années , entre les mains du citoyen s de prè it ployeni.r Croix-Guillard demeurant de la eçiticuivreuse , peMorceau de pyrite. mime d'ou_ tances , un ,1"Ydreçui-

Cou:

.

ville.

saut environ une demie livre , sans aucun 'mélange. étranger. Ce citoyen .disOit l'avoir détaché d'une veine assez considérable de cette matière , dans une carrière située dans la pa-

roisse d'Ouville , et qui est maintenant refermée. Ils pensent que , vu la grande utilité du Cuivre,

en et le petit nombre de mines de ceilmétal importe

exploitation dans la République , .de s'assurer de l'existence de ce filon. On prétend qu'il a été autrefois exploité une Anciens tr, Moilcarville , vawcaband,,,' mine de ploie dans la paroisse de demie d.e Coutances eés depuis des shuée à quatre lieues et siècles dans la du côté du nord-ouest. On apperçoit encore e commun c d'anciens travaux dans ivtot . car_ en effet quelques traces

petit champ , qui a conservé le nom de Jardin de la Mine. Ce jardin , planté en painde D',près la tra- miers , touche au côté méridional de la maison dition , on e n du citoyen Louis Ybert. On voit , dans le Inicoupdeplo'n,b. heu un enfoncement qui indique l'ouverture d'un puits. Les décombres ne paroissent pas \ considérables. Une portion a pu recombler. ville , canton un

une partie des travaux ; l'autre a probablement été répandue sur la surface du terrain environnant. Les personnes les plus âgées du pays n'ont qu'ils aient vu - jamais ouï-dire à leurs pères activité. Il rien est pas moins ces ouvrages, en le paysqu'ils ont fourni établi par tradition dans

( 53 1 beaucoup de minerai de plomb. La chose est vraisemblable ;, car le terrain de ce pays est un schiste dur, grisâtre , et propre à receler des filons. On n apperçoit pas dans les environs de traces de fonderies et quand il en auroit existé , il ne Seroit pas étonnant qu'elles Lis;

sent effacées.effacées. ,L'exploitation de cette mine re-

monte 'à quelques siècles. Elle, peut n'avoir été abandandée , dans l'eat où se trouvaient alors les arts, qu'a raison d'obstacles qu'il serait maintenant aisé de surmonter. La pinpart de nos mines actuelles avoient été de men-te exploitées en grande partie par les Gaulois et par les Romains, Les difficultés locales que leur génie ne pouvoir encore franchir, firent abandonner ces travaux; mais des déblais formant de petites montagnes, et des galeriesZune longueur étonnante, taillées au cizeau , dans le roc le plus vif, ont été pour nous des indications précieuses qui , en excitant notre curiosité, ont souvent donné lieu à des exploitations importantes.

En 1780, un particulier de Paris , nommé ireiailires faites

Surbled, commença des fouilles dans une petite dans la "tnferme , appartenant au citoyen Lajoie , et déern,"'Ic di," mes" pendant de la commune du Mesuil Aubert. Il 'l'eu' l'approfondit de quatre-vingt pieds environ, et trouva toujours une terre noire , schiste pourri, qui COntennit quelques pyrites martiales , tantôt répandues par blocs , tantôt for-

mant de petites veines, Vers fa fin de ce travail, on trouva cependant une espèce de grès. Ces tra-iaux ont .été abandonnés à la mort de Surbled. Peut -être auroit - on trouvé de la

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