Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 17]

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( 32 ) variété est la pins commune , la plus pauvre seconde, qui a et la plus difficile à traiter ; la toujours été rare , n'a besoin que d'un certain degré de chaleur pour etre dégagée du soufre qui la minéralise et passer à l'état métallique. Les travaux dont nous venons de tracer une légère esquisse, ont été les plus considérables et

ont fourni le plus abondamment du minerai Duhamême assuré les CC. le citoyen Launay a mel, qu'ils n'ont été abandonnés que par un

éboulement considérable. On porte à 9 le total des fouilles faites par la seconde compagniede presque toutes ont été ouvertes assez près celle dont nous avons parlé; savoir , trois dans la cour du citoyen Tallay, , une dans un champ derrière, et à environ 6o toises de sa maison; une près de la demeure de la citoyenne Franautres çoise Lebaron; l'emplacement des trois le pins Celles qui ont fourni nous est inconnu. après la première, abondamment de minerai dont nous Q.vous rendu compte sont celles

qui ont été faites dans la cour du citoyen Tallery. Elles ont eu diverses profondeurs

soient paril ne paroît cependant pas qu'elles qu'elles aient de 5o à 8o pieds, et venus à plus jamais été recouvertes de machines à molette. Le minerai étant quelquefois disséminé dans fit construire une gangue dure, la compagniefaisoient mouque un bocard à cinq pilons Leur nombre , tant pour voir deux chevaux. l'extraction des eaux et ce bocard 'que pour qu'il dix-huit. On assure du minerai ,. étbit de y a en j usqu'àieent ouvriers employés à la mine, doit,

soit intérieurement , -soit au-dehors. L'ond'après

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)

d'après cela , se fie une idée du MonVernern qui anim oit cet établissement , et de l'imper

tance dont il devon paroltre Quand il y eut une certaine quantité de minérai dépos.-e au j. nir, on établit une fonderie; elle consistoit

en une espèce defmeneau allongé ayant dans sa eur deux r:iings -dé tablettes,. séparées par un intervalle qtti.servoit de foyer. Sur chacutiedes tablettes &oient marmites de Conte , recouvertesreigées:dOuze

d'un ',chapi-

teau du meule métal , ressfamblant assez à ceux que l'on adape à tin alaWobic. Oi avoitprobablement ajusté à ce bec plusieurs rusea dont le dernier alloit abouttir4àn5 un vase de' te're rempq d'eau. On r ruiplissoit les chaudières de minerai, de pierre à Olaux.- et de Cr0tin de cheval, par lits alternatifs:: lorsque le feu avoit chauffé ln ni inf.rai à runcertain degré, le soufre, pret tevuhtihser, s'unissiiit à la pierre calcaire ( nous ignorons à. qu'oi pouvoit servir le crOtin de e,beval ); ie. mercure se sublimait enfiloit les chapiteaux, leurs becs- et les différens tuyaux , et alloit se condenser dans les cipiens de terre. Cette méthode, si elle eût- réectitée avec pricision , eût été bonne ; été on s'en sert , avec avantage , dans'ediverses fonderies de l'Allemagne: niais il ne parolt pas qu'elle ait été aussi bien entendue à la Chapelle-enJuger ; car, lorsqu'on démolit, la qui recouvroit le fourneau , on trouvabaraque une partie des tuyaux de la paille qui servoit de couverture, remplie de mercure coulant; il s'en volatilisoit donc une portion. Cela nvoit deux grands inconvéniens ; le premier, ,dà concourir à la ...

Jour. cics

, G4 rminal, .an 3.

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