Journal des Mines (1794-95, volume 2) [Image 16]

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( 3o ) Les citoyens Sorel prétendent qu'il eXiste, des couches de ce combustible, d'excel-

lente qualité, et presque alleur de terre, dans la commune d'Airelle, voisine de celle de Moon. Ce district possède la seule mine de merMine dc mercme de Ménil- cure qui ait jamais été exploitée en France. Dot, OU la Elle est située à environ deux lieues et demie Chapelle - euluger.

deSt-Lo , à un quart de lieue à droite de la route de St-Lo .à Periers , et à la même distance de l'église de la Chapelle-en-Juger, près

d'un hameau qui portoit le nom du Ménil-

Dot , et qui a pris celuide village-dé-la-Mine. Les citoyens Duhamel avant recueilli tout ce que l'observation des lieux et la tradition pouvoient fournir de lumières sur ces anciens travaux, note, croyons devoir insérer en entier cet article interessant de leur mémoire. L'exploitation de ces mines , disent les CC. Duhamel , a déjà trois époques différer tes. La première remonte à environ quatrevingts ans: Une dame Laroque Dameteatt,

avec quelques associés, lit faire qeli .nes tranchées à ciel:ouvert. Leur profondeur ne passa

guères trente pieds. La citoyenne Frani:Oise Lebaron orne des personnes les plus âgées du pays , a assuré avoir souvent entendu dire à sa mère, quelon sortît alors une grande quan-

tité de minéral; mais il ne parolt pas qu'on en ait tiré grand parti. -Une portion fut volée et l'autre , dit-on, fut portée à Jersey. La seconde époque est la plus Temarquable; on en reporte la date vers 1. année 1730. TJnè

3i )

dans la cour et' à douze toises Ce la maisondu citoyen Launay. D'après la déclaration que fit au C. Duhamel père, il y a quelques aimées le citoyen Larenomière de Saint-Lé, qui a éLé quelque temps directeur de cette entreprise ,"il paraît qu'ils consistent en un puits au jour, 'd'environ tic,

pieds de profondeur , en plusieurs

galeries de 4o à 5o toises sur la direction des liions, et en deux autres puits souterrains qui occupoient en hiver une quarantaine de ruarioeuvres pat-vingt-quatre heures, pour élever à bras les eaux jusqu'à la hauteur du fonds du puits principal, d'où elles étoient ensuite extraites par des..chevaux , à l'aide d'une machine à molette qui enlevoit aussi le minerai. vrages qui ont eu au plus 9_.00 pieds,Ces,oufurent, faits sur deux Filons, éloignés l'un de l'autre: d'une trentaine de pieds, et tendans à se réunir dans leur direction , qui , i l'on en juge par l'affleurement que l'on voie encore au jour près de l'orifice, du puits dont 11Q1iS parlons est du sud-ouest au nord-est. Leur qui est au sud-est, approche bien de lapente, ligne yieticale , puisque le grand puits a dû , suivant le citoyen Larenomière , être fait presqu'entièrement dans l'épaisseur d'un des filons. Leur puissance varie depuis un jusqu'à trois pieds leur gangue est un rocher, mélangé de schistes et de quartz enveloppés souvent dans une terre glaise blanclultre ; c'est dans cette gangue,et quelquefois aussi dans la terre glaise -que l'on trouve le minerai sous la forme de marcassite

compagnie riche. fit faire ators des travaux aSsez set' fleurs, et sous celle de cinabre friable ou , appelle vermillon na tif: La première considérables ; Ceux qui l'ont été le plus , sont