Journal des Mines (1794-95, volume 1) [Image 119]

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) Mité du tube qui portoit la vis. Nous expo; âmes au feu de charbon, l'extrémité opposée où se trouvoit le mélànge ; la masse s'enflamea avec 7; vacité. Le tube s'étant refroidi nous le retirâmes de l'eau ; nous plongeâmes la même extrémité sans le mercure , et nous ouvrîmes le robinet ; le mercure monta dans le tube , et le remplit à un pouce et demi près. Cet espace étoit occupé par un gaz , dont la majeure partie ( un pouce) , étant absorbé par de l'eau qu'on fit entrer dans le tube , lui communiqua un goût d'acide sulfureux, et rougissoit la teinture de tournesol : le surplus de ce gaz ( moins d'un demi pouce ), étoit en trop petite quantité pour etre soumis à l'examen ; à juger par l'odeur, il paroît que c'étoit du gaz hépatique. Nous avons répété plusieurs fois cette expériente , et toujours avec le même succès ; tandis que les essais faits sur le soufre seul, en opérant de la même manière, ne nous ont jamais réussi. (

§. X I X. Si l'on ajoute un peu de charbon en poudre en s'y au mélange de cuivre et de soufre , prenert de même d'ailleurs , l'expérienco,

),

réussit également. Mais on n'obtient pas la plus légère apparence d'inflammation, en ployant seulement un mélange de charbon en

-poudre et de soufre, sans addition de cuivre -ou d'autre métal.

§. X X. Toutes les expériences précédentes que nous avons suivies avec l'attention la plus scrupuleuse, semblent contrarier les principes reconnus jusqu'ici, et confirmés par tous les faits ; elles méritent par cette raison le plus.

'Sérieux examen. Pour prévenir cependant des explications hasardées, nous allons donner

quelques éclaircissemens propres à guider dans les recherches des causes de ces phéno mènes.

§. X X I. Il n'y a que trois moyens d'expliquer leg expériences précédentes , sans renoncer auz principe de la nécessité de la présence de l'air atmosphérique ou de l'air pur pour la corn+i bustion.

I. On peut supposer que la phiole ou le tube de verre dans lesquels le mélange s'eni. 'flammoit

contenoient encore une petite For.* iij