Annales des Mines (1873, série 7, volume 4) [Image 95]

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ET C141_§yfffflient.)»14OUILLES.

POUVOIR CALORIFIQUE

qui laissent cependant une proportion plus forte de coke.

puiepiente, ebeigiti pfteiçou.,+94,14,:epiep-$-

Ces anomalies tiennent, comme on l'a vu, au mode de com-

.143.,Phet-ilies cmiup§mgiloes,i 9% liPePeWia,P9Prtarit

binaison si varié des éléments et à leur degré de condensation plus ou moins avancé. Les cinq types de houille se reconnaissent déjà, jeciiiià un certain point, par les caractères extérieurs; mais il convient pourtant, si l'on veut éviter toute erreur, de les sou-

-Reffleoeicsurs,lfi91111.1% 4ffltilM 4rgileWl9S Fliels,)»kgtaires, une faible proportion de. potasse. eà,:,d,e,,s§.51,4eis;4e ospha.te de chaum;e,montre égaleinent,r,).1 et contribue,

mettre à l'analyse immédiate. Les houilles à longue flamme,

La cla,ssifinAiggiçir,sles_sps adoptée' s'accorde non-seule_ment; avec le .pcmfikfacialiorÀfique, mais encore, jusqu'àynn

voisines des lignites, sont relativement dures, sonores au choc, tenaces, à cassure inégale, d'un noir mat, et à poussière plutôt brune que noire. A mesure que l'oxygène diminue et que, par suite, la proportion d'eau, fournie par la distillation, tend à décroître, on voitia' houille devenir plus friable, moins sonore, plus noire et plus dense. L'éclat augmente surtout avec la proportion d'hydrogène, et, avec l'hydrogène aussi, le pouvoir agglomérant. Enfin , les houilles qui passent aux anthracites sont d'un noir pur, et

,ayec7 les alcalisi4499au cendres .clesliOuilles des propriétés fertiliffljeQuat

apointflktge géologique. Ainsi, dans la plupart .4e§1Pftem lyefifilypeaspn constate que les couches supéAeueseptelgq.,,rigles,en inatièi-es volatiles que les couches _inférieurgsr.otCependant celaieevrai que pogr les coucbes .d'un même bassin, et il fauLdeuplos ajouter pour les cou-

houilles grasses à courte flamme. Ces diverses propriétés sont, au reste, notablement mo-

es qui.. se succèdent le ,l,onign(ügtexplême verticale; çai,es .ltottilles varient souvent d'unvIcessiie un autre, et, de plus, dans un bassin donné et .çlansbnnerimême coucli.e", en passant, de. l'un des lsords'ishati lessin à. l'autre. Ainsi la grande couche de Rive-de-Gier egeopgue flamme.vers. l'extrémité striejtgekAg bpesigjekaiefaitenseà4ison,extrémité occiden-

difiées par les éléments terreux. La densité et la dureté

egMains le pes)deelleulegjhottgles sont grasses a,giet,

croissent avec la teneur en cendres, tandis que l'éclat tend à diminuer.

même couche fournit du charbon maigre vers le milieu du

de nouveau, en général, un peu moins tendres que

les

igres, à l'ouest. Danisibl,e313assin_d'Ahun (Creuse),

La combustibilité et l'étendue de la flamme dépendent des

.-kassitikeidit ehubRA.5- gras aux deux extrémités, à moins de

éléments volatils. Les houilles voisines des lignites s'enflamment aisément, elles brûlent avec flamme longue et fuligineuse ; on les appelle flambantes. Celles qui sont peu riches en matières volatiles, et surtout en hydrogène, s'enflamment et brûlent moins facilement; elles se consument plus lentement; elles durent au feu ; la flamme est d'ailleurs courte et peu enfumée. La combustibilité des houilles dépend aussi de la nature des cendres. Lorsqu'elles sont ferrugineuses et calcaires, elles encrassent et empâtent les grilles sous forme de mâchefer. Les cendres, purement argileuses ou siliceuses, res-

000Mètes de laypa,rtie médiane, etc., etc. Ainsi.,encore 191esmhouilles d'Écosse sont à longue. flamme et S4.11eS, quoique appartenant à la formation houillère infér4dgefiet houilles des Alpes sont an,t1n.eiteuses Mêmesflans .les parties les plus modernes du terrain carbonifère. Passons mainfenant de ces généralités à l'étude spéciale des cinq types, en commençant par celui qui se rapproche le plus des lignites. (1' MM. Le Chatelier et L. Durand-Claye ont prouvé récemment qtie les cendres de certaines houilles tenaient parfois 0,50 et jusqu'à i p. loo d'acide phosphorique. TOME IV, 1873.

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