Annales des Mines (1872, série 7, volume 2) [Image 174]

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RÉGÉNÉRATEUR DE FORCE.

1° EXPÉRIENCES.

(Tome V du

Bulletin de -l'industrie minérale.)

Nous avons relevé les diagrammes de la vapeur à l'aide de l'indicateur de Watt sur les deux faces du piston. Nous avons calculé le travail de la vapeur correspondant à la surface des -deux aires tracées par le crayon.de l'indicateur, la machine d'Égaraude et 102.240 kilogrammètres pour la machine de Sainte-Colette.

Soit 118.000 kilogrammètres pour

Nous avons ensuite mesuré séparément la hauteur et le débit réel de chacune des- pompes aspirantes et foulantes. Nous avons jaugé aussi minutieusement qu'il était possible les fuites d'eau par les joints des tuyaux. Toute déduction faite, on obtenait pour le travail total utile de l'eau élevée par les pompes 99.808 kilogrammètres à Égaraude et 911.1140 kilogrammètres à Sainte-Colette.

Ces nombres ne sont pas contestés. 20 DISCUSSION DES RÉSULTATS. (Tome IX du

Bulletin de l'industrie minérale.)*

Nous avons rejeté de propos délibéré l'équation du tra-

vail de la course ascendante de la maîtresse tige. Cette équation suppose qu'on a mesuré préalablement le poids de la maîtresse tige, des balanciers, des pistons, le jeu des diverses articulations, l'action de la pesanteur sur tous les organes déplacés dans le mécanisme, etc. Et l'on voit de suite ce que de telles mesures comportent de difficultés et de causes d'erreurs.

RÉGÉNÉRATEUR DE FORCE.

33(,.

Nous avons suivi une autre voie, qui nous paraît, à tous égards, bien préférable. Nous avons employé la formule générale el inattaquable que tout le monde connaît, formule du travail des forces agissant sur un système matériel

my" -BI m'y'. =

f

Dans le cas de nos expériences, toutes choses étant ra-

menées à leur état primitif, à la fin d'une course complète (aller et retour), elle se réduisait à la forme trèssimple

ou, en termes concrets, à Tm

4h

T,.

T. était le travail moteur proprement dit, effectué par la vapeur après son évolution complète depuis l'entrée dans le cylindre jusqu'à l'échappement au condenseur. Y,ph représentait le travail de la pesanteur sur les masses d'eau en mouvement après évolution complète du système élévatoire.

T.,. exprimait le travail des résistances passives, entendu au sens habituel, c'est-à-dire le travail des frottements du mécanisme et de l'eau. Nous avons dit plus haut quelles étaient les valeurs de Tm et de Sph, de. telle sorte que le rapport du travail utile au travail moteur proprement dit de la vapeur, était mesuré par les nombres 99.808 =_ -84,6 pour la machine d'Égaraude 118.000 loo

et

102.260

=

100

la machine de Sainte-Colette.

Ce rendement caractérisait, à notre point de vue, le soin apporté dans l'installation et l'entretien du mécanisme.