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REVUE DE GÉOLOGIE.
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pinien, qui lui-même a précédé les polders. Ainsi, le sable de Cam-
pine, que Dumont regardait comme contemporain du limon, tandis que d'autres géologues le croyaient moins récent, serait, d'après M. je n kins, un peu plus jeune que le loess hesbayen. M. d' Oma liu s d'Hal loy ( i) croit que ni l'hypothèse glaciaire ni l'hypothèse diluvienne ne rendent un compte suffisant de l'identité de composition des limons dans toute d'étendue des plaines belges. Il a été frappé de la similitude que présentent à l'analyse,
dans le Condroz, d'une part le limon superficiel arable, d'autre part l'argile rouge à limonite des nombreux filons qui traversent le calcaire de transition. Aussi M. d'On) aliu s est-il disposé à voir dans le limon, aussi bien que dans l'argile de ces filons; un produit d'éjaculations internes. Il est à remarquer que M. Dam our a signalé, dans l'argile des filons du Condroz, une forte proportion de cristaux microscopiques de quartz à une ou deux pyramides. M. Colleno t (2) a signalé la présence, au MonvArr. FRANCE. pied du Morvan, près d'Époisses, de blocs granitiques reposant sur le calcaire à. gryphées et dont l'un présente une surface plane parfaitement polie. Suivant l'auteur, ces blocs ne peuvent être que les restes d'une moraine glaciaire. AUVERGNE.
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M. Marco u (3) a signalé des traces d'anciens
glaciers en Auvergne, sur la route de Clermont à Mauriac. Le plateau de Lanobre est couvert d'Une boue glaciaire à cailloux striés, parmi lesquels ceux de basalte se distinguent par la netteté et la profondeur de leurs stries ; entre Lanobre et Granges, on voit des 'Stries burinées sur la roche en place, et Granges est bâti sur la moraine frontale même. On n'observe pas de traces glaciaires au mont Dore; d'ailleurs, l'absence complète de cailloux volcaniques dans le terrain glaciaire de Lanobre prouve que les glaciers d'Auvergne ont précédé les volcans de la chaîne des Puys et du mont Dore.
On doit k MM. Faisan et Chantre (4) une description du terrain glaciaire de la vallée du Rhône. Les auteurs BASSIN DU RHÔNE.
(i) Bull. acad. royale de Belgique, e série, XXXI, re 6. Bull. soc. géol., XXVI, 173. Bull. soc. géol.,XXVII, 361. Bull. soc. géol., XXVI, 360.
TERRAINS.
625 ont cherché à reproduire la marche du glacier principal et celle des affluents latéraux. Le glacier, suivant presque le cours du Rhône, a envahi latéralement toutes les vallées du Bugey et, après avoir pivoté autour du Molard de Don, est venu abandonner ses moraines .profondes et frontales suries plaines du Dauphiné et de la Dombes, jusque vers Bourg et Brou, ainsi que sur les collines du bas Lyonnais.
MM. Faisan et Chantre ont noté avec soin la position de tous les blocs erratiques, ainsi que la place et la direction des stries observées.
CAMPAGNE DE ROME.Le Fr. Indes (i) a constaté dans la ca.inpagne romaine, au Monte delle Gioie, la superposition du tuf lithoïde à une couche de cailloux roulés, contenant, avec des cailloux calcaires, les éléments volcaniques ordinaires de la contrée, tels que les tufs, les cendres, le pyroxène et l'amphigène décomposé. Ces cailloux roulés reposent sur des argiles à coquilles d'eau
douce, et le tuf lithoïde est surmonté par la série ordinaire des tufs exploités dans la contrée et commençant par le tuf homogène.
Le Fr. Indes est donc d'avis que le tuf lithohle est une forma,lion atmosphérique et non sous-marine, qui doit être rayée du pliocène et considérée comme appartenant au post-pliocène. Comme résumé de ses études (2), l'auteur limite le pliocène ancien aux marnes du Vatican et aux sables fossilifères de MonteMario et d'Acqua Traversa. Au-dessus vient le nouveau pliocène, représenté par les sables jaunes et cailloux roulés du Janicule et d'Acqua Traversa, puis le posé-pliocène, ou tuf lithohle et tuf homogène du Capitole, Sainte-Agnès, Monte-Verde, etc. ; enfin le post-pliocène récent ou anthropique (cailloux roulés du Mont-Sacré, de Ponte-Molle et tuf à scories de la via Flaminia). Il est à remarquer que le tuf à scories, reconnu aujourd'hui comme contenant des silex taillés, était autrefois considéré comme le produit d'un volcan sous-marin pliocène. AMÉRIQUE DU NORD. CANADA. M. Wall bridge (3) a observé dans le comté d'Hastings, prés de la station de Shannonville, un bloc, rapporté par lui au boulder-clay, qui couvre 5 acres de terrain et mesure plus de 3e, mètres d'épaisseur. Ge bloc paraît ori-
Bull. soc. géol., XXVI, il. Bail. soc. géol., XXVII, 410. Geol. Society, 28 avril 1869.