Annales des Mines (1870, série 6, volume 17) [Image 161]

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CALCUL DES ÉPAISSEURS

Une première tôle plate de comté, première qualité, de 1mh,15 d'épaisseur, s'est fortement emboutie sous une pression de 24 atmosphères, mais n'a pu être rompue. Elle a pris une flèche de 36 millimètres. Un autre disque en tôle, pris dans la même feuille, s'est rompu suivant un quart de périmètre de l'encastrement sous une pression de 27 atmosphères. La flèche obtenue a été de 43 millimètres. Une troisième plaque, prise toujours dans la même feuille, mais emboutie au marteau avec une flèche initiale de 36 millimètres, n'a pu se rompre sous une pression de 37 atmosphères, pression que nous n'avons pu dépasser à cause des portes par les joints et les boulons. La flèche a été finalement de 56 millimètres, de sorte qu'elle n'avait varié que de 20 millimètres. Il ne nous a pas été possible d'apprécier pour les parois planes la pression correspondant à la première réformation permanente, qui, toutefois, a dû avoir lieu presque immédiatement. Mais on peut évaluer cette pression approximativement en se servant de la formule (22) du n° 3, convenablement transformée; en posant en effet p = (n )10 333 kil., n étant le nombre d'atmosphères correspondant à la première intérieure, puis évaluant e et E en prenant pour unité le millimètre, cette formule donne n =_- 2 + Ott, Comme

en' 1. 10333R'

R = 0050, n = e + 0,002161'e2.

Pour les tôles minces recuites de la nature de celles que nous avons employées, la résistance à l'allongement permanent doit être, à très-peu près, égale à 60 kil.=P; et comme on a e 1.15, il s'ensuit que n =-- 1,17.

Une plaque en tôle puddlée de

d'épaisseur dans le sens des

rendait du bord dans une petite capacité par un orifice fermé par une soupape à tige guidée et pressée par un ressort à boudin. De là elle allait au manomètre par un canal spécial. Les guides de la tige de la soupape étaient percés de trous, de sorte qu'en donnant ou ou deux coups de piston, on pouvait faire dégager l'air contenu dans l'appareil, en ouvrant préalablement un bouchon à vis couronnant sa partie supérieure.

DE FONDS PLATS ET BOMBÉS.

517 fibres, résultant du laminage, fut rompue sous une pression de 17 atmosphères, suivant une ligne intermédiaire entre le sommet et l'encadrement. La flèche finale a été de 35 millimètres. Une autre paroi plane en tôle puddlée de 'm'o. d'épaisseur s'est

rompue sous une pression de Io atmosphères, en donnant lieu à une flèche de 36 millimètres. La rupture a eu lieu suivant une ligne un peu ondulée s'éloignant peu du sens du laminage. Une paroi emboutie au marteau, sous une flèche initiale de 23 millimètres, s'est rompue sous une pression de 8 atmosphères, ce qui n'a rien d'étonnant, si l'on considère que le travail du marteau aigrit les qualités de tôles. On ne peut pas dans les deux derniers essais ci-dessus supposer P

supérieur à 30 kil., ce qui donne pour la valeur minimum de n relativement à la déformation permanente

n = 1,125 n

1,078

pour pour

e= e

1,1.

On voit par cela même combien les fonds plats seraient peu résistants s'ils n'étaient entretoisés.