Annales des Mines (1865, série 6, volume 8) [Image 122]

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EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (186o A 1865).

volatilisation du cadmium et du zinc. Au-dessous du point de volatilisation du cadmium, on obtient de l'anatase; entre ce dernier et celui du zinc, de la 'orookite ; au delà, du rutile.

L'auteur compare cette méthode à celle qu'a employée M. II, Sainte-Claire-Deville, c'est-à-dire à la cristallisation de l'acide tita-

nique amorphe sous l'influence de l'acide chlorhydrique : il remarque que, dans ce dernier cas, l'action n'ayant lieu qu'au rouge vif, on obtient seulement le rutile, tandis qu'avec l'acide fluorhydrique, on obtient les trois variétés. De la reproduction du rutile, de la brookite et de leurs variétés:

EXTRAITS DE MINÉRALOGIE

indifféremment, car les bases dominantes des pyroxanes sont la chaux et la magnésie, tandis que celles des péridots sont la magnésie et les oxydes de manganèse et de fer. Ce mémoire contient la reproduction de titanates monobasiques RO, 'HO' par la combinaison de l'acide titanique avec les bases des pyroxènes et de titanates bibasiques avec les bases des péridots. La méthode consiste essentiellement dans la réaction de l'acide titanique sur les chlorures ou fluorures de ces métaux.

Sur la reproduction du sphène el de la perowskite; par M. HAUTEFEUILLE.

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(Comptes rendus, t. LIX, p. 668.)

118.)

On obtient l'acide titanique cristallisé en prismes accolés, transparents et jaunes, en faisant passer sur du titanate de potasse mélangé de potassium un courant d'acide chlorhydrique. C'est une modification de la méthode de M. Henri Sainte-CiaireDeville. Ces cristaux se rapportent au rutile. En fondant de l'acide titanique pur et du fluorure de potassium et en soumettant la matière à l'action de l'acide chlorhydrique, on obtient des cristaux aciculaires d'un jaune d'or semblables à ceux du rutile aciculaire enfermé dans les cristaux de quartz de Madagascar. Le rutile laminaire qu'on rencontre à ,New-Jersey (Etats-Unis) s'obtient de la même manière, en opérant sur un mélange d'acide titanique et de fluosilicate de potasse. L'auteur donne encore la préparation de la lage'nite, de la brookile et de Parkansite, fondée sur l'action minéralisatrice de l'acide chlorhydrique. L'étude de l'action de l'acide chlorhydrique sur le fluotitanate de potasse a permis à l'auteur de préparer le protofiztorare de titane

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dots2nO,Si09. Dans les composés naturels, les oxydes n'entrent pas

proto fluorure de titane; par M. HAUTEFEUILLE. (Comptes rendus, I. LVII, p.

(186o A 1863).

L'acide titanique chauffé avec le chlorure de calcium et la silice dans un gaz inerte donne le sphène; le sphène baigné par le chlorure de calcium est transformé lorsqu'on fait intervenir la vapeur d'eau en perowskite; enfin une grande quantité d'acide chlorhydrique mélangé à de la vapeur d'eau transforme la sphène et la pérowskite en acide titanique cristallisé sous forme de rutile.

Production artificielle des oxydes de manganèse et de fer cristallisés, el cas nouveaux d'épigénie et de pseudomorphisme ; par

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et d'expliquer la coloration bleue de certains rutiles aciculaires artificiels.

Études sur quelques titanates et quelques silicates; par M. HAUTEFEUILLE.

(Comptes rendus, t. LIX, p. 732.)

La silice donne avec les bases protoxydes des minéraux qu'on peut rapporter à deux groupes, les pyroxènes RO, S102 et les péri-

KULMANN.

(Comptes rendus, 1861, t. LII, p. 1283, 1323, 1325.)

Dans ce travail, l'auteur rend compte de ses recherches sur la transformation lente de divers composés, en particulier de la réduction de certains sels en oxydes métalliques sous l'influence de l'hydrogène naissant ou de la sulfuration de ces composés sous l'action de l'acide sulfhydrique. Divers autres hydracides peuvent don-

ner naissance à des réactions analogues; mais ce qui rend ces recherches particulièrement intéressantes, c'est la conservation de la forme cristalline du composé primitif, la production artificielle d'épigénies. Parmi les substances obtenues par l'auteur, on peut citer les chlorure, bromure, iodure, arséniure, sulfure et phosphure de plomb affectant la configuration extérieure des cristaux du carbonate de plomb qui a servi à les produire ; ils présentent un éclat métallique plus ou moins prononcé. Le sulfure noir de cuivre affecte les formes cristallines de l'oxydule de cuivre ou du carbonate natif de ce métal.