Annales des Mines (1865, série 6, volume 7) [Image 231]

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NOTES.

vase clos et conduites directement, à l'aide de tuyaux métalli« qucs, vers les réservoirs destinés à les contenir. « Ces réservoirs devront se trouver dans des magasins isolés et éloignés de 10 mètres, au minimum, .des ateliers de distillation. distillation de la « 5' Les gaz qui prennent naissance pendant la de résine seront conduits, au travers résine et de l'huile brute sous un foyer incandescent, pour y d'une soupape hydraulique, « être brûlés complétement. seront creusés « A° Autant que possible, les réservoirs des huiles et parfaitement dans ce cas, ils seront voûtés « dans le sol, et, « clos. conservées dans des vais« 5' Lorsque les huiles de résine seront vaisseaux « seaux en bois ou dans des réservoirs métalliques, ces

fermés. Il ne « ou ces réservoirs seront toujours parfaitement dans ce cas, aucun fourneau, aucun foyer pourra être établi, dans le magasin. 6' L'atelier où se fait la distillation de la résine et la rectificafabrique la graisse « tion de l'huile brute de résine, celui où se conservés les huiles de résine industrielle, le magasin où sont entretenus dans le seront constamment clos et « et les graisses, « plus grand état de propreté. Autant que possible, les récipients des huiles de résine, comme le sol des ateliers et des magasins, « seront construits en matériaux imperméables. du « 7° Les foyers ne pourront être alimentés par du goudron, de résine, ni goudron, de résille ou d'huile ç, bois imprégné de répandre en général par aueune matière inflammable capable de « au loin du noir de fumée et des émanations odorantes. » Le seul reproche que, pour notre part, nous adresserons à ces Plusieurs dispositions, c'est d'avoir un caractère obligatoire. ded'entre elles, qui pénètrent dans les détails de la fabrication, à d'une simple instruction vraient, ce nous semble, faire l'objet l'usage des fabricants; et le règlement devrait se borner à signaler les divers genres d'inconvénients centre lesquels ces fabricants auraient à se,prémunir. Il est visible, par exemple, que les gaz, au lieu d'être brûlés, pourraient être aussi bien détruits par quelque

nouveau procédé de condensation °que le progrès de l'industrie viendrait à révéler.

NOTES.

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NOTE e.

L'importance du sujet nous engage à reproduire la partie essentielle des instructions du Conseil supérieur d'hygiène publique, en date du 17 juin

«

Lorsque l'ouvrier quitte le travail, il faut qu'il fasse des

« ablutions à grande eau et qu'il change de vêtements, afin de faire « désinfecter ceux qui sont plus ou moins imprégnés des émana-

« tiens du cimetière Dans ce but, on fera construire dans le « voisinage du cimetière une barraque en planches bien rejoin« toyées..... Lorsque la journée sera finie, les ouvriers y change« pont de vêtements; les différentes pièces seront étendues sur « des perches de bois, et le surveillant placera au milieu de la pièce « un baquet dans lequel il mettra un demi kilogramme de chlorure

« de chaux en poudre, qu'il arrosera avec un demi-kilogramme « d'acide chlorhydrique; il se retirera aussitôt en ayant soin de « fermer exactement les portes' « Tout étant disposé à l'avance au nouveau cimetière on pourra « commencer les travaux d'exhumation « Les exhumations offrant d'autant plus de danger pour le tra-

vailleur qu'elles se pratiquent pour des corps plus récemment « enterrés, il va de soi que les premières opérations devront s'effec« tuer sur la partie du cimetière où les inhumations ont été faites

« antérieurement à i856. On déblayera donc toute cette partie, « couche par couche, jusqu'à, ce que les odeurs méphytiques se « fassent sentir ; alors on arrosera le sol avec la dissolution de « chlorure de chaux à 2 P.: c., et on abandonnera le travail pour le « continuer plus loin, jusqu'à ce que, les mêmes phénomènes se produisant, on soit de nouveau forcé d'arroser et de discontinuer « le déblaiement plus profondément.

Quand toute la surface aura été ainsi déblayée jusqu'à la pro« fondeur où l'odorat commence à être péniblement affecté, on « aura quelques heures plus tard une nouvelle surface de terrain « qui aura été désinfectée par les arrosements faits durant le travail, et l'on entamera de nouveau cette surface qui sera égale« ment déblayée aussi profondément que le permettront les circonstances , c'est-à-dire la perception d'odeurs infectes et pu« tridesDans tous les cas, un arrosement de chlorure de chaux « devra être pratiqué, à chaque 20 ou 25 centimètres de profondeur. Si le terrain offrait trop d'humidité, au lieu de faire des