Annales des Mines (1864, série 6, volume 5) [Image 81]

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99 « n'excédera pas dix ans, mais pourra être renouvelé pour une pé« Mode égale ou plus courte si le conseil le juge à propos__ »

« turerie, fonderie de fer, verrerie, distillerie, brasserie, l'el-

NOTE f.

« nerie, boulangerie, usine à gaz, usine à eau ou autres bâtiments « affectés à une industrie ou à une fabrication clans les limites de la « métropole (quand bien même on n'y ferait pas usag.e de machine « à vapeur) sera dans tous les cas construit ou modifié de façon à « consumer ou à brêler la fumée dégagée d'un tel fourneau (*)... »

Suivent les pénalités de 5 livres au plus et 14 schellings au moins pour la première contravention, et allant en doublant pour chaque contravention nouvelle. Un autre article étend expressément les mêmes dispositions à tous

les appareils des bateaux à vapeur faisant le service de la Tamise, en amont de London Bridge. La loi commune est moins rigoureuse. Elle écarte plusieurs genres

de fabrications, et laisse en outre aux autorités locales une grande latitude pour déterminer des exceptions parmi les industries exis, tantes. Ainsi l'article 45 du Local Government Act ( 2 août 1858) qui régit toute la matière, après avoir rappelé et incorporé, selon le mot consacré , l'article 58 du l'omis improvement Clauses Act (al illin 1847), ajoute Sous cette restriction que les dispositions susmentionnées « « relatives à la défense de faire de la fumée n'iront point jusqu'à « obliger de brûler toute la fumée dans tout ou partie des opérations « suivantes, savoir : la fabrication du coke, la calcination du mi« nerai de fer ou de la pierre à chaux, la fabrication des briques, « poteries, pierres artificielles, tuiles, tuyaux, ou l'extraction de « tous minerais ou minéraux, la fonte des minerais de fer, l'affi« nage, puddlage, cinglage et laminage du fer et autres métaux, la « fusion et le moulage de la fonte de fer, cula fabrication du verre, « dans tout district où les dispositions dudit acte (le Towns improvement Clauses Act), pour la défense dejaire de la fumée, ne sont « pas encore en vigueur, et dans lequel le conseil local décidera « qu'une ou plusieurs de ces opérations devront être exemptes de « pénalité, relativement à la non-combustion de toute la fumée, « pendant un délai déterminé par la même décision, lequel délai C) Cet article exceptait les fabriques de verres et de poteries antérieures à la promulgation dudit acte. Mais cette exception a été rappelée par Amendment Act

de 1858, qui a, en outre, ajouté a l'énumération les fourneaux des maisons de bains et des lavoirs.

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NOTES.

NOTES. 98 tt ployé ou à employer dans la métropole pour le service des appa« rails à vapeur, comme aussi tout fourneau employé ou à employer « dans toute manufacture, fabrique, imprimerie sur étoffes, tein-

Chez toutes les classes de la société anglaise, on observe une tendance très-prononcée à retarder l'époque de l'ensevelissement. Cettetendance, qui procède d'un sentiment de respect pour les morts et de la crainte exagérée de funestes méprises, s'augmente parmi les classes inférieures de considérations diverses. En général, le plus pauvre ouvrier tient à avoir, comme il dit , des funérailles décentes, et, dans ce bit, il s'assure auprès d'une ou de plusieurs sociétés mutuelles ad hoc (Burial clubs) ; s'il n'est pas assuré, les parents du défunt s'empressent de faire une collecte dans l'entourage. Dans l'un et l'autre cas, la durée des préliminaires met obstacle au prompt enlèvement du corps. D'un autre côté, l'existence occupée de la plupart des Anglais rend difficile de réunir un nombre suffisant d'invités un jour de travail. De là, chez les familles ou-

vrières, une préférence marquée à ensevelir leurs morts le dimanche. Il arrive même trop souvent que, le décès ayant lieu dans les derniers jours de la semaine, les obsèques sont remises au di-

manche d'après; en sorte que la durée de la garde du corps peut atteindre 8 et io jours. Enfin, une apathie habituelle aux classes pauvres porte parfois ce délai à des chiffres qui paraîtraient incroyables, s'ils n'étaient attestés par des témoignages officiels (*). Ainsi, pour nous en tenir à des faits récents, voici comment s'exprime dans des rapports de 1860 et de i86i, le docteur John Liddle, médecin inspecteur du district de Whitechapel (Londres):

« La détention des morts dans les habitations de la classe « pauvre, au sein des quartiers populeux, jusqu'à ce que la putré« faction soit très-avancée, est l'objet de plaintes fréquentes au « point de vue de la salubrité. Deux plaintes de cette nature, l'une « du côté Nord et l'autre du côté Sud du district ont été faites der« nièrement par des personnes vivant tout à proximité des maisons « où un corps avait été gardé si longtemps, qu'il était devenu iule « cause d'insalubrité. Les lieux furent promptement visités, et les « parents du mort furent, dans chaque cas, vivement avertis du (*) Si l'on veut avoir une peinture complète, quoique déjà un peu ancienne, de la situation, il faut consulter le Supplementary Beport On the practice f interment in tOtUnS, 1843, et le Report ona general scholie for extramttral serature , 1850.