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le Vexin normand fournit cependant des détails sur les terrains de la rive droite de l'Epte. Monnet mentionne la présence du succin dans, le dépôt d'argile de Noyers. Ê. de Lamblardie a publié un mémoire important sur les côtes de la haute Normandie. Il étend ses observations jusqu'à Quillebeuf en remontant le cours de la Seine. M. Rêver dirigeait en 1800 l'école centrale d'Évreux. 11 fut l'un des premiers à introduire l'usage, devenu presque une institution de nos jours, de faire voyager à pied les élèves pendant les vacances pour leur instruction pratique. Les observations faites pendant ces utiles promenades ont été publiées sous le titre de : Voyage des élèves du pensionnat de l'école centrale de l'Eure dans la partie occidentale du département, pendant les vacances de l'an VIII.... Évreux, an X. Parmi les descriptions des objets qui ont frappé l'attention des maîtres et des élèves se trouve celle de la Pointe de la Roque et la mention des fossiles abondants qu'on peut y recueillir. Ils ont aussi examiné la tourbière intéressante de la cascade de Joble. M. Alexandre Brongniart, dans la Description géologique des environs de Paris (1822), a étendu ses recherches jusque dans le département de l'Eure. Il résidait souvent à Gantiers près Gisors, et à BézuSaint-Éloi. Vauquelin a donné dans les Annales de Chimie et de Physique l'analyse d'un tuf trouvé à Saint-Maclou. M. Michelin a visité fréquemment les diverses parties de l'Eure, il nous a aidé de ses observations personnelles ou faites en commun. 11 a publié dans ses Notices paléontologiques quelques fossiles qui lui ont été communiqués par M. Eugène Chevalier et moi. Dans son Iconographie zoophytologique, il cite les polypiers trouvés sur notre territoire. Auguste Leprevost, en poursuivant ses études historiques, en décrivant les restes des antiquités que notre sol a conservés, botaniste et géologue,