Annales des Mines (1862, série 6, volume 2) [Image 320]

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EXTRAITS DE GÉOLOGIE POUR L'ANNÉE 1861.

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exploitée avec avantage, appartient également à l'époque jurassique (1).

Oolite inférieure. La stratigraphie du système oolitique inférieur dans le CHER.

département du Cher a été indiquée par M. Ebray (2), qui a fait connaître aussi les principaux fossiles des couches diverses qui le composent. Ses études, à ce double point de vue, ont été résumées dans un tableau synoptique qui comprend depuis le lias supérieur jusqu'à l'oxfordien inférieur.

TERRAINS.

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3. Schistes gris à Arum.margaritatus passant par le haut à des grès (tee mètres). calcaires. Calcaires compactes avec silex noirs à grypha (60 mètres). cymbium. Calcaires marneux avec Avicula cycnipes (00h Sa mèt.). Brèche grossière (Go mètres). Calcaire i 4° Calcaires et marnes avec Mactromya liasina. à gryphées ? Calcaires à gryphées arquées et à Amm. Bucklandi. En tout. . (70 mètres). arquées. f i 5° Horizon de l'Ammonites angulatus. Infra lias. l Couches à Avicula contorta. I 6° Calcaires dolomitiques compactes ou terreux. . . . (70 mètres). Trias. (30 mètres). I 70 Gypse associé à des argiles d'un rouge vif

Lias moyen

CÔTE-D'OR. M. Ebray (5) a présenté aussi quelques coupes pour

éclaircir la stratigraphie du même système dans les environs de Tournus et dans une partie du département de la Côte-d'Or. Dans le bassin du Rhône, la base de l'oolite BASSIN du RHÔNE. inférieure est formée par une couche calcaire très-peu fossilifère, qui est remplie de fucoïdes ( Chondrites scoparius , Thiollière). Ce calcaire domine les couches à Ammonites opalinus et se place audessous du calcaire à Entroques avec Pecten persona.tus. On l'a nommé quelquefois calcaire à coups de balai, parce que les fucokles ont laissé des empreintes semblables aux traces que produirait un balai sur une surface terreuse. M. Dum ortier (4), en

signalant ce fait, observe que ces empreintes n'ont pas été signalées dans le nord et dans l'ouest de la France. PROVENCE. -- M. Hébert (5) a cherché à, démontrer que le terrain jurassique du midi de la France est indépendant des gypses et des cargneules qui doivent être rapportés au trias, et qu'il présente d'ailleurs les mêmes divisions que dans le nord de la France. Voici une coupe indiquée pour les environs de Digne, en allant du haut en bas: t° Calcaire marneux avec Ammonites Humphresianus, Blagdeni, Oolite

inférieure.

20 Marnes grises calcaires, schisteuses , avec Posidonies et Arum. Levesquei, Amm. variabilis, Amm. insignis.. . . (rua mètres).

Lias

supériem

cycloïdes, pygmteus (caractérisant l'oolite inférieure du nord de la France). Arum. Calypso, heterophyllus (du lias supérieur du nord de la France ). Amin. tatricus (de l'Oxford clay du (so 70 mètres). nord) .

Schistes noirs alternant avec des calcaires marneux à Amri, .

discoïdes, complanatus Schistes noirs à Amin, radians, serpentinus.

Sir Charles Lyell: fdanuel de géologie élémentaire Bull. géol., XVIII, 1551; 501. Bull. géol., XVIII, 1561; 30. (1) BUIL géol., XV/II, 1861. (5) COMM. rend., Issi ; 836.

.

.

(200 mètres). (200 mètres).

Les parties plus élevées du terrain jurassique ont été observées à Norante ; on voit au-dessus du lias, les calcaires à Amm. Humphresianus (oolite inférieure), et au-dessus des marnes et calcaires à Amm. arbustigerus (partie inférieure de la grande oolite). Puis vient l'Oxford cla,y composé de, É' marnes à Amm. cordatus , arduenensis, etc. (Oxford clay moyen), 2° calcaires des sommités avec

A. plicatilis (Oxford clay supérieur ). Le coral-rag a du reste été découvert dans les montagnes d'Escragnolles par M. Sc. Gras. Il y contient Terebratula insignis, Cidaris florigemma. Citons encore la coupe de l'oolite inférieure et de la grande oolite à Solliés-Pont, près de Toulon. Grande oolite.

{ Calcaires et marnes à Ostrea costata. Calcaires compactes, °ontiques. Calcaires marneux à Ammonites arbustigerus. Calcaires peu fossilifères.

Oolites Calcaires marneux à Lima heteromorpha, Des!. et à Ammonites Humphriesianus.

Oolite moyenne.

Corallien. CALVADOS. Le coral-rag renferme à Glos (Calvados), dans une couche sableuse, des fossiles extrêmement bien conservés. Cette faune, surtout remarquable par la surabondance des astartes,

a été décrite et figurée par MM. Zittel et Émile Goubert ()). Les échinodermes du coral-rag, de Trouville (Calvados) ont été l'objet de recherches faites par MM. Scemann et Auguste Dollf us (9,).

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(I) Note sur le gisement de Glas (Calvados), suivie de la description des fossiles dis coral-reg de Clos. (Journal de Conchyliologie de M. A. Cr os se, avril 1861.)

(2) Bullfee., XVIII, 1861; 168.