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TRAITEMENT DE LA GALÈNE
AU FOUR GALLOIS.
Opération au Bleyberg-Carinthien.
L'opération traîne en longueur, parce que le grillage ne peut pas être bien fait, quoique les gaz soient toujours oxydants. En effet, ils sont toujours chauds, et faute d'accès pour l'air froid, il est impossible de déterminer une oxydation active sans atteindre la température de la réaction ; de là, çonfusion de la première et de la seconde période ; production d'une énorme proportion de matières de ressuage, perte notable par volatilisation, consommations exces-
DURÉE
PLOMB OBTENU.
Le four est vide, la sole réparée; la température supérieure au rouge sombre; le foyer ne produit plus de flammes.
Quantités
partielles. kll.
On charge 207 kilogrammes. 3h
Totaux.
kil.
Échauffement rapide et grillage; quelques rà-, blages
Faible coup de feu et brassage; première réaction; alternances de grillages et de réactions. On retire les matières, sur lesquelles on a jeté du )
3
sives (*). 70
Dispositions particulièrement prises contre la perte par volatilisation. - On volatilise à Bleyberg 6 à 7 p. 100 du plomb contenu, et si l'on rapproche les circonstances du tra-
charbon
7
Four moins chaud qu'au debut. Charge, 207 kil Répétition du traitement exécuté sur la première
56 à GO
charge .
1.
Le résidu de la première charge est remis dans le four; mêlé à celui de la seconde; coup de
feu et brassage Ressuage des crasses oxydées; addition de bois et de charbon sur la sole ; coup de feu et brassages; on atteint le rouge vif. Les crasses sont retirées et ordinairement jetées.
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23
On procède à une purification du plomb, par refoule, et on termine par le moulage. On répare hi sole. I L'opération est terminée; elle a produit en plomb.
.20
5460 150 100
100
240 à 250
En vingt,trois heures on a passé 414 kil, de minerai et obtenu 246 à 250 hl, de plomb ; c'est un rendement de 6o p. loo. La teneur à l'essai étant 65, ce qui suppose une teneur vraie de 69, la perte en plomb a été de 9 à io de niétai p. 100 parties de minerai, soit 14 à 15 p. ioo de plomb contenu. Moitié au moins du plomb perdu reste dans les crasses.
On consomme par tonne de minerai non moins de 0,60 de bois, 2P,417 (postes de 23 heures) main-d'uvre 'spéciale et 2i,o4o de manoeuvres, soit environ sept journées d'ouvriers ; l'usure des outils est très-forte. Tous ces gros chiffres portent leur crit i que en eux-mêmes et
l'on voit ce qu'il en coûte à Bleyberg pour réaliser la formule ci-dessus énoncée, « obtenir au réverbère la plus forte proportion possible de plomb métallique. »
lk
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vail en Carinthie et à Pontesford, on m'accordera que je n'ai .pas pris un chiffre trop bas en évaluant laperte au réverbère gallois à environ 4 p. ioo. Les durées respectives des opérations et particulièrement des périodes chaudes suffiraient à justifier une semblable différence, mais il faut encore tenir compte des dispositions spéciales des fours. A Bleyberg , le plomb parcourt dans le même sens que les gaz une sole fortement inclinée, mais aussi très- échauffée et très-longue ; il n'est soustrait aux causes de pertes qu'a son arrivée au bassin extérieur. A Pontesford , l'axe de la grille est reculé de o'°,25 vers le côté d'arrière ; les flammes se portent au-dessus du mi(*) Ayant cherché à montrer l'avantage des nombreuses ouvertures, je crois devoir indiquer les dimensions et les rapports des surfaces principales du four de Stiperstones: Surface de la sole : environ.. . Surface de la grille Passage des flammes au-dessus q4 PoQt
Rapports approchés
M.q. 7,25 1,04
Carneaux d'av,aut
Carneaux d'arrière.. . Une porte de travail. . 0,525 Six portes de travail.. Porte du foyer
De la grille à la sole Des carneaux à la grille. Des six portes, plus la porte ttlu foyer, à la grille. D'une porte aux carneaux Des carneaux aux sept portes
. .
.
.
m.q., m.q. 0,083e 151 0,0930 / 0,0186 0,1116 0,201.6 0,0930
1/6 1/5 1/10 9/10