Annales des Mines (1861, série 5, volume 20) [Image 214]

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CONSIDÉRÉE AU POINT DE VUE MÉCANIQUE.

DE LA CHALEUR

ment: de sorte qu'il est permis de négliger les pertes de force vive résultant ç l' étranglement produit à la naissance de l'ouverture des lumières par le tiroir. Quant dans les conaux pertes de travail dues aux frottements duites, aux changements brusques de mouvement, elles peuvent être représentéespar une expression de la forme 9.2 K étant une constante que l'on déterminera

K"

2g

soit par une expérience directe, soit approximativement des lois connues et d'après le

595

Soit e la hauteur du cylindre de base A, équivalent à l'espace nuisible, l'accroissement infiniment petit du poids de la vapeur contenue dans le cylindre au bout du temps d t est Ait

Ad(x-1- e)

Pd (x

e),

en désignant par 17 la densité correspondant à la pression p, et en admettant comme approximation la loi de 0P

. Or cette augmentation

par un calcul basé sur

Mariotte ou la relation 7,..=

dispositif même de l'appareil. Le principe des forces yiyes donne donc

de poids est égale au poids de vapeur p.V Orzodt débité dans le même temps par la lumière ; il vient donc

i,

[

K2_

2g

ci dQv ,

29Q ,o dt

Po P 7,0

or on a, en appelant v. un coefficient de dépense,

Q.=

U7,0

PAd (x dt

(2)

e)

et en éliminant V entre les équations (i) et (2.), on,

turr,".

trouve

d'où

(i J___2' \rd(x+e)P-12 dt _ 1(2/ I_ tePo's22 A'

Qv-=

'

et en posant 2

on trouve

ds

wh' 2gh dt

Lorsque la vapeur pénètre dans le cylindre,

A d2(x+e)P -t-de ,

(PoP)

Po. h

.

Soient sr la course du piston, a l'angle dont la manivelle a tourné depuis le point mort correspondant à l'origine du temps, y la vitesse angulaire de la mani-

1

dV PP 29

-Po

elle

tourbillonne nécessairement sur une certaine étendue avant de participer au mouvement régulier du piston. Mais comme il est impossible de soumettre au calcul de d'une pareils phénomènes , nous nous contenterons approximation, en supposant crue la vapeur remplit empiétement à chaque instant l'espace compris entre, le fond du cylindre et le piston sous la pression P.

velle, que l'on peut considérer comme constante. On a, en négligeant l'obliquité de la bielle, comme il est permis de le faire en général

_cosc,), et comme '

(4)

par suite

-- il vient de

dt=

da y

=

1

dx

Y V 2rx