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— 199 — gissement des Alpes principales, E . 16° N . Cette opinion est empruntée à E . DE BEAUMONT (Note sur les soulèvements de montagnes) . Elle est partagée par SCIPION GRAS, qui, en 1861, dans sa description de Vaucluse (p .227), dit en parlant de la Roque d'Antheron, des Alpines : « Nous ne pensons pas que ces soulèvements puissent remonter au-delà des temps quaternaires . Il en est de même de ceux qui ont créé les montagnes de Ste-Victoire et de la Ste-Baume en Provence . Quoique plus éloignées que les chaînes précédentes du mont Ventoux, elles ont avec lui une analogie évidente . » C'est une manière de voir que nous ne partageons pas, considérant les plus récentes de ces collines comme déjà formées à l'époque plio- cène et ce que nous avons dit de grands mouvements du sol avant la formation du Gypse, montrant assez que le principal relief de Ste-Victoire et des massifs avoisinants datent de l'époque éocène . Déjà, en 1870, DEsoR ' , considérant le Poudingue des Mées comme miocène, intimément lié à la Molasse et redressé avec elle 2, concluait à l'inanité du soulèvement des Alpes principales comme formant un système postérieur à celui du reste des Alpes . Il n'admet pas que ces .mouvements se soient faits à l'époque quaternaire, ils ont suivi immédiatement le Miocène. On ne s'est pour ainsi dire pas occupé de décrire les dispositions qu'ont prises les couches sédimentaires du pays qui nous occupe sous les actions mécaniques qu'elles ont subies à diverses époques et on a peu étudié l'âge de ces accidents. Je trouve seulement quelques coupes de M. MATHERON dans les Comptes rendus de la réunion d'Aix, ou annexées à sa Carte, une autre de M . DE SAPORTA dans la Révision de la Flore des Gypses d'Aix. Bull . Soc . géol., sér .2, t .26, p .40. Je réserve mon opinion sur le fait du redressement, que je me propose d'étudier plus tard .