Annales des Mines (1861, série 5, volume 19) [Image 237]

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MACHINES A GAZ DE M. LENOIR.

EXPÉRIENCES FAITES AU CONSERVATOIRE.

avant et après son emploi dans des mesures métriques ; le même frein a servi à calculer le travail ; il avait été préalablement équilibré ; son bras de levier

marche une explosion assez forte se produit à l'extrémité du tuyau d'échappement. L'inflammation ne se fait régulièrement 18 mars.

avait 1,5o, et le poids supplémentaire appliqué à l'ex-

que dans une des chambres du cylindre; on change l'un des inflammateurs, dont les fils de platine ont été

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la

trémité du frein est resté constant pendant toute durée d'une même expérience, bien qu'il ait varié d'une expérience à l'autre entre les limites de 1',75 à 41,5o. Le travail par tour était, au maximum, de 42,42 k,. au minimum de 16,50 ; mais cette dernière circonstance ne s'est présentée que lorsqu'on a volontairement gêné l'arrivée du gaz , de manière à reconnaître l'influence d'une consommation' réduite jusqu'à exagération. L'admission normale du gaz d'éclairage était d'environ o,4.2o litre par tour ; elle s'est abaissée exceptionnellement jusqu'à 0,521; si l'on rapproche ce volume des 5,5 qui sont développés par le mouvement du piston à chaque tour, on voit que la proportion du volume total qui représente celui du gaz

dépense est représentée par 0,420 : 5,5= o,o76 et 0,321 : 5.5 =_-- o,o58. Les diverses expériences ont été faites dans l'ordre suivant La machine fonctionne avec le robinet 17 mars. d'admission ouvert en plein : le frein est chargé de manière à obtenir le travail d'un cheval-vapeur ; l'eau de circulation est réglée de manière qu'elle sorte à la

température de l'eau bouillante, c'est-à-dire au

mi-

nimum de ce qui est nécessaire. La soudure de plombier placée sur la bride qui est à la naissance du tuyau

d'échappement est fondue en quelques instants. La machine marche avec régularité, à la condition d'un graissage très-fréquent du cylindre; elle ne s'arrête qu'une seule fois, et au moment de la remettre eu

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écrasés par le choc du piston. L'orifice d'admission est à demi fermé g mars. par un robinet ; la marche est beaucoup moins régu-

lière, malgré l'enlèvement d'une partie du poids de frein : on réduit successivement ce poids à 1,75 et à 5 kilogrammes.

Dans la soirée du même jour, on fait marcher la machine avec et sans gazomètre, pour observer l'effet

produit sur la flamme des becs des amphithéâtres voisins.

2o mars.

On marche dans les mêmes conditions

que le premier jour, mais en exagérant la quantité d'eau de circulation, dont la température ne s'élève plus que de 50°. Bonne marche, quoigif un peu irrégulière. On démonte ensuite la machine pour en visiter et en nettoyer toutes les parties ; nous indiquerons en leur temps les observations auxquelles a donné lieu cet examen. Expérience prolongée, dans les mêmes 22 mars.

conditions que le 17 mars, mais avec un peu plus d'eau de circulation, de manière à n'élever l'eau chaude qu'à go°. La machine s'arrête trois fois sous l'action du frein. Une explosion se produit à l'échappement à la reprise. Dans ces deux dernières expériences, on prend note

de toutes les données nécessaires pour apprécier les dépenses relatives à l'entretien de la pile et au graissage.