Annales des Mines (1861, série 5, volume 19) [Image 77]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

126

FREIN DE M. DIETZ.

FREIN DE M. DIEZ.

ment. Il y aurait aussi à tenir compte de la résistance de l'air et, dans le cas où nous avons expérimenté,

et en intégrant 2g

l'action de la pesanteur. Laissant de côté ces deux termes, dont l'influence est peu sensible, bornons-nous à compléter la formule dans l'hypothèse du coefficient f variable avec la vitesse.

De nombreuses expériences faites en 1851, sur le chemin de fer de Lyon, par M. Poirée, et habilement interprétées par M. Bochet, ingénieur des mines (1), indiquent que la résistance au glissement peut être généralement représentée par la formule suivante

f=

K

+ av

(i

czy)!= aft + constante;

ce qui donne, pour le ictus total T correspondant à une vitesse initiale V 2/.9./

L'équation (A) va nous donner, par une nouvelle intégration, la valeur des espaces parcourus. On en dé-duit , en

de t

effet, en observant que yd +a 1

et qu'on peut, dans la pratique, prendre égal à 0,08 lorsque les roues glissent directement sur les rads. Cette formule admise, le mouvement du véhicule, à partir du moment où l'enrayage , supposé presque instantané, est complet, sera donné par l'équation P dv

g dt

f av P

d'où l'on déduit : (1

fdt,

g

(i) Annales des mines, tome XIII, p. 271 et suiv.

(1 -H2fga t)2;

[(I + ufg«.0

conde), k un coefficient dont la valeur dépend unique-

quand les rails sont à leur maximum de sécheresse, et descend jusqu'à o. i o quand les rails sont mouillés ou couverts de givre, et enfin C4 un coefficient dont la valeur dépend du mode et des conditions du glissement,

dt

d'où

roues sur les rails, y la vitesse (en inètres par sement de l'état des rails et doit être pris égal à o.5o

(i

T

r,

dans laquelle P représente la pression qu'exercent les

127

et par suite :

E( E

2 fga2

d(1-1-2fga t),

[(1-1-2fga.t)

f

a

[(i 5 2

f

1]

T),

et l'élimination de T donne enfin E

2fg

(i

21V)

0, ce qui revient à supposer f conEn prenant 0 G stant avec la vitesse, on retombe sur l'équation de la page 125, sauf l'addition du terme qui représente la destruction du travail accumulé dans les parties tournantes. En résumé, la formule complète sera

V' (1 2fg

zeti 3

p

\ r2 j°