Annales des Mines (1860, série 5, volume 17) [Image 265]

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SUR L'APPLICATION DES CONTREPOIDS, ETC,

CuLLE'riN.

les mouvements transversaux observés. Mais de toutes les objections la plus décisive, c'est que la perturbation dont il s'agit persiste, même quand le régulateur est fermé. Quand les cylindres sont intérieurs et par suite peu éloignés du plan moyen de la machine, les actions perturbatrices des deux pistons se réduisent à peu peu près à une force située

dans ce plan. Avec les cylindres extérieurs, an contraire, la machine est sollicitée à osciller autour d'uu axe vertical imaginaire; mais l'instabilité de ces machines peut d'autant mieux disparaître par l'application de contre-poids convenables, que de ces poids et les pistons sont à peu près à la même distance l'axe de la machine. Les machines qui présentent les conditions les plus défavorables sont celles qui ont à la fois les cylindres extérieurs et les roues couplées, puisque les pièces de l'accouplement sont alors elles- mêmes des éléments de perturbation, au lieu d'être comme dans le cas des cylindres intérieurs des éléments de neutralisation. Des contre-poids très-lourds deviennent dès lors nécessaires ; on peut au surplus les répartir convenablement entre les roues couplées. Soient, par exemple, pour une machine à quatre roues couplées à cylindres de 2/e pouces et à roues motrices de 5 pieds 190 livres. Le poids du piston et do ses annexes 106 Bielle motrice 104 Bielle d'accouplement Parties excentrées des deux manivelles ( motrice et 50 d'accouplement) rapportées au centre du bouton.

Total

450

Le contre-poids ayant son centre de gravité à 25 pouces de l'axe de l'essieu, il faudrait, pour détruire entièrement le lacet, chacune des roues le porter à Alto = 216, soit 108 livres sur dépasser l'équilibre vertical, motrices, mais pour ne pas trop il convient de s'arrêter à 8o livres.

Dans les machines à trois cylindres, les forces d'inertiele agissent de chaque côté, avec des intensités égales et clans

au même sens à chaque instant. Il n'y a donc aucune tendance mouvement de lacet, mais le mouvement de va-et-vient longitudinal subsiste, et les contre-poids sont dès lors aussi nécessaires dans ces machines que dans les autres.

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BULLETIN. PREMIER SEMESTRE 1860.

Sur l'industrie minérale de la province de Hainaut ( Belgique). Les charbonnages de la province se partagent ordinairement en trois groupes connus sous les désignations de charbonnages du couchant de Mons, ou simplement, de Mons, du centre et de

Charleroy. Le premier groupe comprend les charbonnages situés à l'ouest de la ville de Mons; le second ceux qui sont situés entre cette ville et la rivière du Piéton, et enfin le troisième, les charbonnages situés aux environs de Charleroy, depuis le Piéton jusqu'à la limite orientale de la province. 1955

155G

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1858

1959

233

241

236

233

234

Puits d'extraction en

activité. Quantité de bouille ex-

trai te, en tonnes.

.

Quantitéde houille ex-

6.483.416 6.219.132 6.441.182 0.855.011 7.059.326

tralte,en hectolitres. 73.367.954 70.890.781 72.341.598 77.033.218 79.873.403 Valeur de l'extraction, en francs 82 514.904 83.735.622 80.019.228 82.247.614 83.794.425

Comme on le voit, le nombre de puits d'extraction est restt`, à peu près stationnaire, pendant les cinq dernières années, ne variant que de 233, en 1858, à 2/11 en .856, mais la production de l'année 1859 a dépassé celle de 1858, en quantité, de 211/..3.5 tonneaux, et, en valeur, de 1.546.811 francs, bien que le prix de vente, au tonneau, ait subi une réduction générale de 20 centimes, de 12 francs à i i',80. Je reproduis ci-dessous les quatre dernières lignes du tableau indiquant les quantités pour lesquelles chacun des trois gyou pus