Annales des Mines (1860, série 5, volume 17) [Image 192]

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DU MÉMOIRE DE M. GIFFARD.

EXTRAIT ET DISCUSSION

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hauteur d'une colonne de vapeur à la densité 7, qui existe dans la chaudière et qui exercerait sur sa base, en vertu de son poids, une pression égale à la pression effective Pp qui a lieu dans la chaudière. Appelant H cette hauteur, on a m'

y

.L

H.

(m

2g

la chaudière est de 8 atmosphères, et H

18.553',

La vitesse y et la hauteur h seront d'autant plus grandes

que le rapport

In

M

sera plus grand, c'est-à-dire

qu'il y aura une moindre quantité d'eau ajoutée à la vapeur dans le mélange qui constitue le jet; mais cette

quantité d'eau a un minimum déterminé par la condition que le jet puisse exister à l'état liquide, c'est-à-

dire que la température soit au plus

égale à 1000.

t étant la température de l'eau froide, t' celle du mélange d'eau et de vapeur condensée, on a, en admettant que chaque kilogramme de vapeur apporte 657 unités de chaleur dans le mélange 637m + Mt =(m

=m

â1

rn

637 + (i

d'où l'on tire

cette inégalité est égal à

,9°-1 à7 très -peu près, c' est02 7

à-dire que la vapeur doit entrer pour -1 au plus en 7

poids dans le mélange qui constitue le jet, dont l'eau doit former les 6 autres septièmes ; en d'autres termes,

pour que le jet subsiste à l'état liquide; à cette limite 18553 374 mètres. Si, la tem49 49 pérature de l'eau froide étant toujours supposée de 100,

on aurait h= H =

72.3100, ir =3,9

io.33oX 7

Si l'on suppose 1= io degrés, le second membre de

la vapeur doit entraîner au moins 6 fois son poids d'eau

Par exemple, si la pression absolue de la vapeur dans

-p

549

M.) t' ,

on voulait limiter celle du jet à 550, il faudrait que le

poids de la vaeur entrât seulement pour

et la va-

peur entraînant alors 13 fois son poids d'eau, formerait un jet capable d'atteindre la hauteur encore trèsconsidérable de -314

93 ^0, 5 o.

4 Au lieu d'un jet animé d'une très-grande vitesse, on peut se proposer d'employer l'impulsion de la vapeur pour l'élévation d'un volume d'eau considérable à une

petite hauteur., et l'injecteur pourra être ainsi transformé, ainsi que l'observe M. Giffard, en un appareil d'épuisement très-simple, mais extrêmement défectueux, si l'on compare le travail mécanique représenté

t =1 +

(637

par l'élévation de l'eau au travail que développerait la vapeur convenablement appliquée dans une bonne machine.

m

=_ I11

t'

t

La fig. 6

t'

657

et comme t' doit être égal ou inférieur à i oo, le rapport oo

---est n,écessairement < 657 M

représente la disposition adoptée par

M. Giffard pour l'appareil d'épuisement. Il se com t

pose toujours d'un tube conique ou tuyère terminant le conduit qui amène la vapeur. La tuyère pénètre dans la partie inférieure du tuyau ascensionnel