Annales des Mines (1860, série 5, volume 17) [Image 31]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

26

I 0" Faits pour servir à l'histoire du chlorure de zinc, par M. J. PERSOZ. (Note communiquée à la Société philomaiique; et Journal de pharmacie tome XXXV, page 417.)

De la note de M. Persoz, nous nous bornerons à reproduire les conclusions principales 1." On n'arrive pas à distiller du chlorure de zinc en calcinant

un mélange de sulfate de zinc et de chlorure de sodium. 20 On réussit, au contraire, parfaitement en employant un mélange à équivalents égaux de sulfate de zinc et de chlorure

27

T'UVAUX DE 1859.

EXTRAITS DE CHIMIE.

séparer davantage. Le produit de l'évaporation successive des eaux mères, ne consiste plus qu'en un sulfate double de soude et de zinc dont les cristaux s'obtiennent très-durs et très-nets, et en une liqueur incristallisable, formée par la dissolution de chlorure de zinc. Le sulfate double étant fort peu soluble dans ce chlorure concentré, peut en être séparé. M. Kessler indique comme moyen de procéder, rapide et industriel, de mêler les deux sels réduits en poudre et en pro-

portion voulue, dans une petite quantité d'eau à 0°. Leur réaction abaissera encore la température ; le sulfate de soude formé, on soumettra la masse à un déplacement méthodique.

de calcium .

Le chlorure de zinc obtenu est associé à du chlorure de sodium; l'auteur pense qu'il n'en est pas moins propre aux

50 La volatilisation du chlorure de zinc formé n'est jamais complète par une simple distillation.

divers usages de l'industrie il montre comment on peut purifier la dissolution du fer qu'elle contient, en précipiter par la chaux

de l'oxyde de zinc pur, enfin retirer des eaux de lavage, l'excès de sel marin employé. Il voit comme résultat de ses

r

Sur l'utilisation du sulfate de zinc des piles et sur le traitement de la blende par voie humide, par M. L. KESSLER. ( Journal de pharmacie, tome XXXVI, page 274,)

M. Kessler a réussi par la voie humide à produire entre le sulfate de zinc et le chlorure de sodium, la double décomposition que M. Persoz n'avait pas pu réaliser par la voie sèche. La réaction qui correspond à un déplacement complet de l'acide sulfurique et qui est représentée par : SO"ZnO + Na Cl SOSa0-1-Znel

ne peut être obtenue qu'avec des dissolutions convenablement étendues, l'addition de 1/4 à 1/3 d'équivalent de sel marin en plus, enfin une température de 00, ou inférieure à 00. Dans ces conditions, on recueille le sulfate de soude cristal-

lisé, et l'eau mère contenant chlorure de zinc et excès de chlorure de sodium.

Faute de recourir à une basse température, on aurait des réactions différentes. Lorsqu'on mélange les deux sels à équivalents égaux et qu'on les chauffe avec une quantité , d'eau suffisante pour les dissoudre, on obtient par refroidissement au-dessus de 100, la moitié du sulfate de soude cristallisé, qui correspondrait à la formule simple ci-dessus ; et on ne peut en

essais

L'emploi illimité du sulfate de zinc obtenu dans le travail des piles, pour la production du sulfate de soude et du chlorure de zinc ou du zinc ; Une méthode particulière de traitement de la blende. Nous ne le suivrons pas dans ses appréciations.

12. Sur la préparation industrielle du vermillon d'antimoine, par M. E. KOPP. Tiré d'un rapport de N. Salvélat à la société d'encouragement. de la Société, page 603.)

Bulletin

La fabrication du vermillon d'antimoine, par M. Kopp, est fondée sur la réaction de l'hyposulfite de chaux sur le chlorure d'antimoine.

Préparation du chlorure d'antimoine.

Le sulfure est

grillé; l'oxyde produit est dissous dans l'acide chlorhydrique. Le grillage peut donner des matières autres que l'oxyde, qui ne sont pas dissoutes ; le résidu obtenu est alors fondu avec du sulfure brut, pour former du verre d'antimoine, facilement attaqué par l'acide.