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naturels du bois)) , est aussi claire que profonde (1). Il montrait d'ailleurs que des calcaires et d'autres roches
peuvent avoir cristallisé sans qu'il y ait eu fusion, de même qu'il arrive à une barre de fer longtemps chauffée au -dessous de son point de ramollissement (2). Quand peu d'années plus tard M. Élie de Beaumont
découvrait dans le massif de l'Oisans (3) des roches granitiques débordant au-dessus de calcaire jurassique, qui est devenu saccaroïde et au contact duquel elles ont produit de petits filons de minéraux métalliques, tout en se modelant exactement sur les contours
Observations analogues
faites dans les montagnes de Carrare.
HISTORIQUE.
ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.
ondulés de leur surface, il agrandissait encore le champ des phénomènes métamorphiques. Des faits complètement semblables à ceux qui venaient d'être découverts dans les Alpes furent constatés dans la région des Apennins. Le marbre de Carrare
et le massif de schistes talqueux et micacés qui l'accompagnent furent classés dans les terrains secondaires, jurassique ou crétacé, par les observations de MM. Pasini , Pareto, Guidoni , Paul Savi (4) , qui furent con-
firmées par Hoffmann (5) et Pilla. La Toscane fournit (1) Annales des sciences naturelles, t. XV, p. 369-372. (2.) Annales des inines, 3' série, t. V, p. 6t. (5) Faits pour servir à l'histoire des montagnes de l'Oisans. Annales des mines, 3' série, t. V, p. Les travaux de ces géolcgues ont été résumés par M. Boué
dans le Bulletin de la Société géologique, t. Iii, p. 42, 1832. Ils sont de 1899 à. 183 /.
Entdeckungen über den Marmor von Carrera. Jahrbuch, p. 102, /835. Gebirgs Verhâltnisse der Grafschaft Carrera.
Même recueil, p. 563, i835. Karsten's Archir., t. VI p. 229. Nous croyons à cette occasion devoir rappeler que 111. de
Blainville avait déjà distingué alors dans des échantillons polis de cette dernière roche des vestiges non équivoques de polypiers.
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d'ailleurs dès 1829, à M. Savi , beaucoup d'exemples très-remarquables d'altérations variées dans le voisinage des serpentines. Les Pyrénées révélèrent aussi à la même époque des faits qui confirmèrent et étendirent les nouvelles idées.
Roches
cristallines développées
près des massifs granitiques des Pyrénées.
Déjà en 1819, un observateur aussi judicieux que Observations modeste, Palassou., après avoir exploré pendant qua- de Palassou 1819, rante ans ces montagnes, avait annoncé avec certitude et dedès M.Dufrénoy. qu'il n'existe pas de calcaires primitifs dans cette chaîne,
et que des calcaires aussi cristallins que le marbre de Paros alternent avec des couches à fossiles et en renferment quelquefois eux-mêmes (1). M. Dufrénoy fit voir que ces transformations sont dues à l'intercalation de massifs granitiques, qu'elles ont eu lieu dans toute l'étendue de la chaîne, et qu'elles ont affecté des terrains d'âge varié, jusques et y compris
la craie (2). 11 montra plus tard que des amas de minerai de fer ont aussi été produits postérieurement au terrain de craie, dans le voisinage du granite et comme par une conséquence du soulèvement de cette chaîne (3). Ainsi la formation de roches métamorphiques et de gîtes métallifères attestaient la puissance d'action du granite. En outre, M. Dufrénoy trouva aussi dans le terrain cré(I) Mémoire sur les pierres calcaires des Pyrénées. Dans la suite de mémoires de Palassou. Pau, 1819. De Charpentier avait aussi montré de semblables altérations dans son important ouvrage sur les Pyrénées, 1893. Notamment aux environs de Saint-Martin de Fenouillet.
Caractères de la craie dans le sud de la France. Annales des mines, 2e série, t. VIII, p. 311, Mémoire sur la position géologique des principales mines de fer de la partie orientale des Pyrénées, accompagné de considérations sur l'époque du soulèvement du Canigou et sur la nature du calcaire de Bandé. Annales des mines, 5' série, t. V, p. 307, 1854.
en 1830.