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EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL.
DESCRIPTION DES MAN ENGINES
hydraulique, afin que la force motrice ne pût venir à manquer, et en même temps on jugea convenable de l'espaporter l'excursion des tiges à 12'; le nombre et ne cement des paliers restant les mêmes, les hommes devaient plus avoir à en changer que de deux l'un, et on pouvait à la fois descendre et remonter autant d'ouvriers. atteiLe 25 octobre 1842, l'appareil ainsi modifié gnait i4o toises, et le 2o juin 1845 il était terminé; sa 55o mètres, et la mine longueur étant de 290 toises 569 mètres. ayant à cette époque 511 toises Le second man engine fut construit par MM. Hocking la et Loam, en 1845, aux grandes mines dites United; température s'y élevait au fond à 4o°, et il était urgent de diminuer autant que possible la fatigue du mineur. On se contenta, du reste, de copier le plan qui avait bien réussi à Tresavean, en n'y apportant que quelques modifications de détail, sur lesquelles je reviendrai plus loin.
En 1851, feu le capitaine Puckey, et M. l'ingénieur à une seule tige. -West, adoptèrent pour la mine de Fowey-Consols, un Man engines
système nouveau. Une seule tige garnie de paliers oscille dans le puits ; une série de planchers fixes y sont installés de part et d'autre de la tige ; ils sont, comme les paliers, espacés de 12' et correspondent aux divers niveaux occupés par
ceux-ci aux extrémités de l'excursion de la tige. L'ouvrier quittant un palier, attend sur le plancher, que le palier suivant vienne se présenter à lui. D'ailleurs ce man engine peut être parcouru à la fois par les ouvriers montant et par les ouvriers descendant ; le temps d'arrêt aux planchers est suffisant pour qu'un homme passe sur le palier qu'un autre vient d'abandonner. Le type à une seule tige a été appliqué depuis par
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M. Hocking, à la mine de Levant, et vers 1854 à celle de Dolcoath ; on peut donc le considérer comme ayant
prévalu aujourd'hui, dans le Cornwall, et je développerai les raisons qui lui donnent sur toutes les machines à deux tiges une incontestable supériorité. Lors de mon voyage de 1858, Tresavean venait d'être abandonnée , d'un autre côté j'eus l'occasion de par-
courirles trois man engines à une tige ; quant à celui des United-Mines, je n'avais pu, en 1855, en examiner que l'installation extérieure. Dans la première partie de ce travail, je passerai en revue les détails relatifs à la construction de ces appareils et aux moteurs qu'ils exigent, et j'arriverai dans la seconde à quelques considérations économiques sur les dépenses auxquelles ils entraînent, et sur les avantages qu'ils peuvent offrir. § F.
CONSTRUCTION DES ItIAN ENGINES.
Les cinq man engines du Cornwal présentent beaucoup de points analogues dans leurs dispositions; il serait par suite fastidieux de les décrire successivement, tandis qu'une étude parallèle de leurs principaux éléments en fera mieux ressortir les analogies et les différences.
Avant d'examiner l'appareil souterrain, je m'occuperai des machines motrices et de l'installation extérieure. Dans le tableau suivant sont réunies : la profondeur de la mine, la longueur du man engine, les dimensions
du cylindre moteur, les vitesses des machines et des tiges, enfin la durée totale du parcours, et la vitesse imprimée par minute à l'ouvrier.
Machines
motrices.