Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 274]

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DEPENSE DES DÉVERSOIRS VERTICAUX

en posant m

k et confondant à tort, ce me semble,

les données de l'analyse avec celle de l'expérience.

Quand le liquide arrive dans le bief d'amont avec une certaine vitesse y, le second membre doit changer et l'équation rationnelle qui se présente alors est D

k/Et

(H 4-

Les tables dressées par les hydrauliciens doivent

charges.

De plus, on reproche avec raison à cet auteur d'avoir

adopté un dispositif où l'eau, fournie par le mouvement des pompes, arrivait par saccades dans le bief

Lesbros, Castel et Boileau. Les observations communes à MM. Poncelet et Les-

bros n'ont porté que sur un cas particulier; on n'en

formule

respondantes de k, suivant les divers dispositifs en usage.

Les hydrauliciens anciens et modernes ont tous

étudié la question ; mais leurs expériences ont été gébut depour déterminer néralement incomplètes. Celles qui marqueront dans

Irejernts l'histoire de la science appartiennent à MM. Poncelet, de correction.

Ainsi, M. Castel donne d'abord les valeurs de k pour des déversoirs larges de 0,74 et de o,36; dans chacun d'eux, le barrage a une hauteur de 0,17, et la charge varie pour le premier de o,o3 à o,o8 , et pour le second de o,o3 à 0,12. Plus loin, il reprend le barrage de 0,74 en faisant varier sa hauteur de 0,225 à

d'amont et y occasionnait une suite d'ondulations produisant continuellement des variations de niveau. L'observation de H était donc bien difficile, malgré toutes les précautions minutieuses prises par M. Castel, et tellement bien décrites par M. d'Aubuisson (Annales des mines, 1836 et 1857) que je n'y reviendrai pas. Il est à remarquer cependant que M. Castel a négligé de tenir compte de la vitesse acquise par le liquide dans le bief d'amont ; il s'est servi pour calculer k de la

donner, pour les diverses valeurs de II, les valeurs cor-

des expériences qui ont eu

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o,o5 seulement, et toujours entre les mêmes limites de 2gf

l'on ne veut pas s'écarter de l'idée qui sert de base à Dubuat.

Examen

ALIMENTÉS PAR UN CANAL ,DE MÊME LARGEUR.

peut rien conclure, surtout pour celui dont je m'occupe dans cette note. M. Castel, contrôleur des eaux de la ville de Toulouse, a examiné spécialement, dans des expériences insérées dans les Annales des mines, l'influence du rapport de la largeur du déversoir à celle du canal alimentaire; toutefois, ce travail remarquable ne permet

pas de résoudre la question générale, et pour les déversoirs sans contraction latérale, la variation de k n'a pas été suffisamment étudiée relativement à celle de la

hauteur du barrage, en même temps que les charges n'ont pas été assez étendues.

D

klH V2911,

prenant pour H la différence de niveau entre la crête du barrage et le point le plus élevé du remous. L'effet de cette vitesse étant d'augmenter la dépense pour une même épaisseur de lame, les coefficients conclus sont nécessairement un peu trop forts (1). Il ne faudrait pas toutefois exagérer l'erreur qui provient de (i) Ceci est vrai, quand, pour ne pas s'écarter de l'idée qui sert de base à la formule de Hubuat, on adopte l'équation :

,g (H +

). 2.g ,