Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 273]

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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.

Lorsque la roche trappéenne et la roche argileuse sont séparées par une salebande, on y trouve souvent de l'argile ; c'est ce qui a lieu du reste au contact de toute espèce de roches. On y trouve aussi les divers minéraux métamorphiques que nous avons déjà signalés. Les roches argileuses contiennent beaucoup d'eau, et dès qu'elles sont chauffées elles s'altèrent d'une manière très-sensible ; on a vu cependant que les gisements dans lesquels elles ont été soumises à une température élevée sont en quelque sorte exceptionnels. En outre, les minéraux qui se sont développés et les caractères de la roche métamorphosée, montrent presque toujours, que l'action aqueuse était combinée à l'action ignée ; par conséquent, nous arrivons encore à attribuer le métamorphisme produit par les roches trappéennes à une action mixtedans laquelle la part la plus large appartiendrait à l'action aqueuse, (La suite â la prochaine livraison.)

DÉPENSE DES DÉVERSOIRS VERTICAUX, ETC.

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NOTE oun

LA DÉPENSE DES DEVERSOIRS VERTICAUX, AVEC ARÊTE SAILLANTE,

ALIMENTÉS PAR UN CANAL DE MÊME LARGEUR.

Par M. E. CLARINVAL, capitaine d'artillerie, professeur de mécanique à l'école d'application de l'artillerie et du génie.

Le but que je me propose dans cette note est de faire Objet de travail.

connaître un moyen simple et suffisamment exact dans la pratique, pour calculer la dépense des déversoirs les

plus employés, c'est-à-dire des déversoirs verticaux alimentés par des canaux rectangulaires de même largeur qu'eux, et présentant à leur sommet une arête saillante et un biseau, ainsi que le montre la figure cijointe.

Quelques mots sont nécessaires pour faire connaître l'état de la question. Dubuat a proposé pour mesurer la dépense des dé-. versoirs, dans le cas oit l'eau est en repos dans le bief d'amont, la formule D .=

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m/H V2gH,

dans laquelle / représente la largeur du déversoir ; H est

la différence de niveau entre la crête du barrage et le point le plus élevé du remous, et In un coefficient à déterminer par l'expérience. Les auteurs modernes ont donné à cette équation la forme

D = kln V25il

Formules qui servent à calculer

la dépense des déversoirs.