Annales des Mines (1857, série 5, volume 11) [Image 331]

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NOUVEAU MODE DE BOISAGE, ETC.

SAUVETAGE D'OUVRIERS, ETC.

cela que l'on connaisse quelle sera la durée moyenne des hottes, et que l'on sache si l'outillage devra être souvent renouvelé. Le prix de revient de chaque botte est d'environ 22 francs, savoir : Vis, lit kil. de fer à 11,55 Madrier de im,80 X 0,20 X 0,06 Bottes, à 55 fr. 1,10 Main-d'uvre o,3o

Deux cercles en fer

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NOTE SUR UN ACCIDENT SURVENU DANS UNE MARNIÈRE DE LA COMMUNE

19,00 1,40 .

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DE LINTOT, CANTON DE BOLBEC, DÉPARTEMENT DE LA. SEINE INFÉRIEURE.

Par M. GALLON, ingénieur en chef, professeur à l'Ecole dei mines.

i,50 25,30

Le 5 novembre 1856, vers six heures de l'après-midi, un puits de marnière établi depuis l'année précédente dans la commune de Lintot (Seine-Inférieure) , s'est

éboulé partiellement au moment où trois ouvriers étaient au fond de ce puits occupés à abattre de la marne dans une chambre (Pl. IX, fig. 10). Les ouvriers du treuil et le maître marneur Lamotte , dont le fils était au nombre des ouvriers pris sous l'éboulement, firent jusqu'au soir de vains efforts pour

entamer les décombres, et ne réussirent qu'à déterminer de nouveaux mouvements du terrain. On prit donc le parti de creuser un puits de secours destiné à déboucher sur la chambre dans laquelle les

ouvriers s'étaient mis à l'abri; on se mit immédiatement à l'oeuvre.

Le lendemain 6 novembre, à une heure de l'aprèsdîner, M. le préfet du département arriva sur les lieux avec M. Fayard, ingénieur ordinaire des mines en résidence à Rouen. Le puits de sauvetage, exécuté sous la direction de M. Bouniceau, ingénieur en chef des

ponts et chaussées, était déjà à 6 mètres de profondeur, et était poussé avec toute l'activité possible. M. Fayard, après s'être fait descendre dans le puits éboulé, et avoir examiné attentivement l'état des lieux,