Annales des Mines (1857, série 5, volume 11) [Image 305]

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SUS TE PAYS RIÉSSIN.

ÉTUDES GÉOLOGIQUES

'tables. Il est associé, dans cette localité, à un poudit. gue quartzifère à petites parties content de nombres restes de poissons, et que nous avons déjà eu l'ocra: sion de signaler plusieurs fois à ce niveau. Il est recoc. vert par les marnes rouges qui paraissent dans les talai d'un chemin creux qui se détache de la route au pou: de Saint-Julien et monte directement à Grimont. dessus des marnes, on aperçoit le calcaire à gryphées il forme les flancs assez roides de la vallée. Nous avare

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vu qu'il est activement exploité au nord de Valliétu pour la fabrication de la chaux hydraulique; il se pro longe vers le nord jusqu'un peu au delà du Haut-Cle min , où il est brusquement interrompu par la faille, En montant, au contraire, à Saint-Julien par lare de Kedange qui vient d'être rectifiée et qui prése par suite toutes les assises avec une grande netteté,s ne trouve que du lias moyen. Au bas de la côte, ot: exploite, pour une tuilerie, des marnes bleues qui divisent en larges feuillets parallèles à la stratificatiok

Les ovoïdes qu'elles renferment sont calcaires; ils sont très-rares ainsi que les fossiles. On y remarqu cependant des bélemnites .et quelques autres fossile qui leur assignent un niveau géologique immédiate ment supérieur au calcaire à bélenmites. On peu

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très-grande quantité, ressemblent tout à fait à ceux de Fey, soit par leur structure, soit par les fossiles et les substances étrangères qu'ils renferment. Les marnes qui forment le sol de Saint-Julien, sont également trèsgypseuses comme celles que l'on observe près de ce village. Elles contiennent de plus un banc de calcaire grisâtre, très-résistant, qui est criblé de bélemnites, et qui présente de nombreuses dendrites, dans quelque sens que l'on effectue la cassure ; ce banc, qui n'est pas très-épais, ressemble beaucoup à certaines variétés du calcaire à bélemnites avec lesquelles il pourrait être confondu ; il occupe la base de l'étage. Enfin, au sommet de la côte, la route est entaillée dans les assises du grès médioliasique qui repose ici, comme à Fey, sur les marnes à ovoïdes ferrugineux. Parvenu en ce point, on ne tarde pas, en suivant la route qui mène à Kedange, à descendre par une pente rapide sur le plateau

de calcaire à bélemnites qui s'étend au nord de la faille du Haut-Chemin. Toutes ces assises étant à peu près horizontales, aussi bien que celles qui se mon-

trent à l'est de la route, il en résulte qu'au pied de

suivre, presque jusqu'aux premières maisons de S4itt

la côte, les marnes feuilletées qui reposent directement sur le calcaire à bélemnites, viennent butter contre le grès infraliasique et, en haut, le grès moyen contre un lambeau de calcaire qui se montre, comme nous l'avons

Julien, ces marnes feuilletées qui, dans leur partir moyenne, renferment une assise de calcaire marnes:

vu, à la surface du plateau près du château de Grimont. L'amplitude de la faille a donc ici la hauteur

d'un bleu foncé.

exacte de la côte de Saint-Julien au-dessus du niveau de la Moselle, qui est d'environ 8o mètres. Le côteau marneux de Saint-Julien est adossé au plateau de calcaire à gryphées qui s'étend entre Vallières et Grimont, de façon à interrompre la dépression qui le limite du côté du nord. Toutefois le raccordement ne se fait que suivant une très-petite étendue, et c'est pré-

Au-dessus d'elles paraissent les marnes à ovoïdes fer. rugineux ; ce sont les mêmes que nous avons déjà vttu

exploitées pour la tuilerie de Fey, et elles fournie également des terres aux tuileries de Saint-Julien,

se montrent sur une gràncle Ifflteur jusque bien dessus du village. Les ovoïdes qu'elles contiennent en