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ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.
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Le grand couvent des-Chartreux , dont on voit encore quelques vestiges dans le jardin du Luxembourg, des deux côtés de l'avenue de l'Observatoire ; L'Hôtel de Cluny (rue des Mathurins-Saint-Jacques), construit dans le xve siècle. Dans la Cité. Toutes les parties de Notre-Dame antérieures à 1257, son cloître, et les églises voisines, dites du Petit-Pas et de Saint-Jean-le-Rond (aujourd'hui détruites) ; Toutes les constructions de l'Hôtel-Dieu antérieures
à 1585.
Sur la. rive droite de la Seine.
La tour de Notre-Dame-des-Bois, construite dans l'ancien cimetière des Innocents à une époque trèsreculée, et l'hospice de Sainte-Catherine établi au bord d'une forêt qui s'étendait jusqu'aux Champeaux, aujourd'hui les Halles ; Saint-Martin-des-Champs, ancien palais de Robert,
fils de Hugues Capet, converti en monastère dès le xi' siècle ( aujourd'hui le Conservatoire des Arts- etMétiers) ;
L'église de Sainte -Opportune reconstruite au mue siècle (démolie en 1792) L'Hôtel de Ville, la tour de Saint-Jacques-la-Bou. cherie, et le château de Madrid, au bois de Boulogne,
ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.
Les Tuileries de Catherine de Médicis (i566); Le portail de Saint-Gervais, dont Louis XIII posa la première pierre, en 16 6. L'Académie expose (art. 37 de son Rapport) , qu'elle
se transporta aux carrières des Chartreux, à l'endroit appelé le Mont-Parnasse, qu'on descendait dans ces carrières (s) par une ouverture en forme de puits, et elle nomme tous les bancs de pierre qu'on y rencontre encore aujourd'hui. Elle ajoute (art. 58) que derrière et proche l'Institution de l'Oratoire (aujourd'hui les Enfants-Trouvés) étaient des carrières du plus beau liais. Gittard , l'un des académiciens, architecte de l'église de l'Institution, déclare (art. 39) que toutes les pierres dont il a eu besoin ont été extraites d'une carrière située dans l'enclos même de la maison (2).
L'Académie remarque (art. 41) qu'elle a vu dans les terrains du monastère des Cordelières-Saint-Marcel des pierres provenant de carrières ouvertes sur Le' lieu même.
Le rapport des architectes de Sa Majesté manque de conclusion. Mais il résulte de l'examen auquel ils soumirent tous les anciens édifices que si l'on veut bâtir solidement, de durée, et avec une beauté extérieure, l'on doit employer la pierre de Paris pour les embasements, pour les bases des colonnes, pour les cymaises des corniches, et que dans le reste on peut employer la pierre
bâtis sous François I; La fontaine primitive des Saints-Innocents, au. coin de la rue aux Fers et de la rue Saint-Denis ; Les premières assises et les têtes de mur des constructions faites au nouveau Louvre sous Henri II et Charles IX;
(i) Les routes qui conduisaient à ces carrières sont figurées sur le plan de Lagrive (1740).
(s) Les travaux souterrains que nous venons de faire exécuter pour le compte des Daines de la Visitation, propriétaires actuelles d'une partie de l'ancien enclos des Oratoriens, nous ont fait retrouver la carrière exploitée par Gittard.