Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 41]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

68

ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.

RAPPORT DES INSPECTEURS, ETC.

69

seur de 11 pouces à. 10 pieds environ ; le plus grand

nombre mesurent de 5 à 7 pieds. Le rapport de M. Charles Morton, inspecteur des

houilles du Yorkshire, du Derbyshire, du Nottinghamsbire, du Leicestershire et du Warwickshire, sans être aussi circonstancié que celui de .M. Dickinson, contient néanmoins des informations intéressantes. Ce district s'étend de Leeds au nord, à Coventry au sud,

et comprend 440 charbonnages qui se répartissent ainsi

. 265 Yorkshire Derbyshire et Nottinghamshire. . 150 10 Leicestershire 15 Warwickshire 440 Total.

Le nombre de puits en exploitation s'élève à 800 environ, dont la grande majorité possèdent des machines à vapeur. On rencontre, dans le Yorkshire, beaucoup de mines sans profondeur ni étendue, exploitées à peu de frais

et n'occupant qu'un nombre d'ouvriers très-limité. Les houillères qui ont une véritable importance sont celles placées à proximité des établissements sidérurgiques du district ou de voies de communication faciles.

1,11, i4

1.)

On compte un grand nombre de puits ayant moins de 91 mètres de profondeur ; quelques-uns seulement excèdent 2 2 8 mètres. Quant aux couches, leur épaisseur varie de 18 pouces à to pieds. MM. William Lancaster et Robert Williams, inspecteurs des mines de houille de l'Écosse, évaluent à 21,700 le nombre d'ouvriers employés par l'industrie houillère de leur district en 1855. On aurait extrait pendant la même année 7,152,000 tonnes de charbon.

ANCIENNES CARRIÈRES DE PARIS.

HISTORIQUE.

RIÈRES.

FONDATION DE L'INSPECTION GÉNÉRALE DES CARSYSTÈME DE TRAVAUX. RENSEIGNEMENTS STATIS-

TIQUES.

ATLAS SOUTERRAIN DE PARIS.

Par M. EUGÈNE DE FOURCY, ingénieur des mines.

Toutes les descriptions de Paris, tous les Guides du voyageur dans la Capitale ont un chapitre pour les anciennes carrières qui s'étendent- sous cette ville, et la plume d'un ingénieux écrivain (i) s'en est récemment emparée pour y placer la scène d'un de ses plus sombres romans (2 ) . Sans sortir du domaine de la réalité, nous (s) M. Élie Berthet.

(2) tes anciennes carrières de Paris ont été ouvertes dans les bancs calcaires placés vers la partie inférieure du terrain tertiaire, et connus depuis longtemps par les géologues sous le

nom de calcaire grossier. Ces bancs forment, réunis, une épaisseur de 15 à 20 mètres ; mais ils ne sont pas tous propres È la construction. Les assises utilement exploitables n'ont pas ensemble plus de 5 à 6 mètres. Les exploitations de calcaire grossier ne sont d'ailleurs pas les seules que comporte le bassin tertiaire de Paris. En procédant de bas en haut, et sans sortir des limites du département de la Seine

La craie, qui forme le fond du bassin, donne à la fois le blanc, dit blanc d'Espagne, et l'un des éléments de la chaux hydraulique artificielle ;

L'argile plastique fournit le second élément de la chaux ii