Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 28]

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DESCRIPTION DES MINES

ET USINES DE LA LOZÈRE,

puits lliard. De là jusqu'au croiseur, le filon a présenté du. Minerai sur une épaisseur de i mètre, 'et c'est sur cette longueur qu'ont été élevés, vers 184o , les gradins ou ltasths Yilleinereux ; ils sont aujourd'hui parvenus jusqu'à 2 5 ou 3o mètres au-dessus dit premier plan ; sur toute cette hauteur, la veine exploitée a presque toujours offert une puissance de s mètre en minerai, mélange de bocard et de massif. Depuis leur ouverture, ils ont occupé trente à trente cinq ouvriers en moyenne. On s'élève aujourd'hui vers les affleurements et l'on ne peut prévoir jusqu'où le minerai se conservera. Ce qu' on sait seulement, c'est qu'à l'ouest du croiseur les Anciens ont, au Colombert , exploité minerai pareil jusqif auprès des affleurements. Les kasths Villemereux sont limités à l'ouest par le Croiseur ; à l'est, le filon s'incline comme le Bosviel et d'autant plus qu'on s'élève davantage ; de plus, il de-

thière paraissant peu importante, on a suivi la seconde, niais elle s'est présentée stérile et peu réglée jtisqu'aux approches du puits Nadal, foncé vers le troisième plan :

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vient pourri, renferme de très-beaux rognons de minerai et, suivant la direction du Bosviel, coupe nettement le filon des Anciens. Jusqu'ici on n'a pas suivi plus an ricird-est , cette partie pourrie ; on a supposé pourri, branche que c'était un filon particulier, dit du Bosvid, qui, suivant l'expression des mineurs, emporterait les kasths Villemereux , à l'est. Ce que nous avons observé à plusieurs reprises dans le S travaux tend à nous faire admettre la première manière de voir. Ce serait d'ailleurs un point à éclaircir pour plus d'une raison. Le Croiseur, dirigé comme le .Bosviel , du S.-S.-O. au N.-N.-E. , dérange sensiblement le S Avesnes ; aussi, à l'ouest ou an Mur du Croiseur, la galerie Villemereùx présente quelques hésitations. Immédiatement à

l'ouest du Croiseur, on a reconnu deux veines, l'une suivant à peu près la direction prise avant le Croiseur et l'autre s'infléchissant un peu vers le nord. Là pre-

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en ce point de la galerie Villemereux la puissance était redevenue de i mètre en minerai ; de là on s'est donc avancé à l'ouest, jusqu'au delà du puits de la héunion. Mais à 4o ou 5o mètres du puits Nadal , oh a rencontré de nouveaux accidents, une faille encore parallèle au Bosviel , à l'ouest de laquelle on n'a jusqu'ici retrouvé que des crevasses sans grandes apparences minérales.

Jusqu'ici donc, dans la partie des A vesnes à l'ouest du Croiseur, on n'a exploité que les kasths Ylazoyer, ati-dessus du deuxième plan. Cette exploitation n'a jaMais donné de résultats brillants, mais elle s'est pourtant, en général, assez bien soutenue : elle a été poussée de manière à communiquer avec les vieux travaux du Colombert.

Dans la région ouest, c'est-à-dire dans le filon Sainte-

Barbe, le long de la galerie du Fond-du-Puits, le minerai s'est constamment présenté depuis les puits Sainte-

Barbe n" i et 2 jusqu'au puits .de l'A ne. Du puits de l'Âne à celui du Hibou, le minerai se dissémine et paraît former un brouillage de veines multiples, comme nous en avons observés au-dessus du premier plan. Peut-être aussi est-ce le résultat du voisinage de la faille étudiée au prernier plan : ce qui confirmerait cette opinion

, c'est qu'au delà du puits du Hibou , à l'ouest, la galerie du Fond-du-Puits n'a pas découvert une grande continuité de minerai. D'après cela, il serait possible que sur les 200 premiers mètres environ de son parcours, la galerie du Fond-du-Puits fut sur le filon et qu'au delà, elle eut traversé la faille et se fut continuée sur quelque veine secondaire moins riche, cornine il y en a plUsietfiS au premier plan.