Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 26]

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Filons des Avesnes et de Sainte-Barbe.

ET USINES DE LA LOZÈRE.

DESCRIPTION DES MINES

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à ces divers étages, en donnant quelques détails sur les ouvrages exécutés dans les différents filons.

par cet accident, sous forme de plusieurs veines, dont trois principales. Sur ces veines, et au niveau à peu près

On n'est pas revenu ou fort peu, Preinier plan. durant la dernière période, dans lés miVrages situés à l'amont pendage dti'prériiier plan, au-déssus de la galerie des Avesnes. On n'a rien entrepris, non plus, au-

de la galerie Bertrand, ont été ouvertes trois galeries l'une, dite Rétrograde , la seconde, dite Parallèle, au sud de la première, et la troisième au nord des deux autres. Ces derniers ouvrages atteignent les anciens travaux de la Picadiee et achèvent la découverte de Sainte-Barbe, entre cette ancienne mine et le Bois-dePetit. Or, voici ce qu'on a pris et ce qui reste à prendre des massifs supérieurs au premier plan.

dessus de la galerie des Trois-Postes. L'exploitation s'est partictilièrenient concentrée sur le filon Sainte-Barbe, qui est le prolongement probable vers l'ouest de l'une des branchés des AVesnes. On y

est arrivé, au premier étage, par des traversés partant de la galerie de l'Espérance, et particulièrement par celle qui va du puitS Sainte-Barbe n° 1 à la veine de l'Espérance. A partir de là, vers l'ouest, jusqu'au puits du Bloc, c'est-à-dire sur 400 mètres environ, la galerie Sainte-Barbe a presque partout donné dé bon minerai

Le massif compris entre les galeries Sainte-Barbe et Massifs enlevés. raeus-ides-à Bertrand, le Bois-de-Petit et la Faille , a été enlevé en cpreengdurie sus d" u i plan. grande partie par les kasths Sainte-Barbe n° 1, de 1858 à 1844. Le minerai s'y est régulièrement bien soutenu et on regarde ces gradins comme ayant été très-pro-

ductifs.

et en quantité exploitable. A l'est dit puits Sainte-

Au-dessus de la galerie Bertrand on a également

Barbe n° i, la galerie Sainte-Barbe a été prolongée de 5o à 55 mètres, à la rencontre de la galerie des iraisPotes, dont elle reste distante de 8à mètres environ. En tous cas, on voit que ces galeries reliaient de nouveau la Picadière et le Colombert , car on se rappelle que le puits clti Bloc était un des pnits occidentaux de la première. A 26 mètres au-dessus de la galerie Sainte-Barbe et, dessinant un niveau intermédiaire entre le premier plan et les affleurements, se trouve la galerie Bertrand; elle communique avec le premier plan par le puits Rochelle,

établi des gradins : ce sont les kasths Sainte-Barbe n° 2 qui ont aussi beaucoup produit. Il resterait cependaneencore quelques parties à revoir ou à enlever dans toute cette étendue.

foncé à la rencontre du Bois-de-Petit et de Sainte-Barbe; elle s'étend de là, à l'ouest, sur 17o mètres environ, 20 sur le Bdis-de-Petit et le reste sur Sainte-Barbe, jusqu'à une faille qui arrête et rejette ce dernier filon.

Au delà de la Faille, des recherches récentes ont retrenVé le prolongement ouest de Sainte-Barbe, rejeté

Au niveau de la galerie Sainte-Barbe, les anciens travaux de la Picadière se sont avancés, vers l'est, jusqu'aux environs de la Faille ; mais les galeries Rétrograde et Parallèle ont montré que jusqu'à l'aplomb du puitS de l'Allie et même du puits du Hibou, à partir de la faille vers l'ouest, les massifs sont presque intacts. Les kasths Rétrogrades et ParallèTes y sont aujourd'hui en exploitation productive, et, tout en s'élevant vers les

affleurements, au-dessus de la Faille et du premier plan, ils atteindront complétement les anciens chantiers de la Picadière. On pourra alors revoir ceux-ci un peu mieux qu'on ne l'a pu faire jusqu'ici, et y trouver peutêtre à glaner avantageusement, comme on l'a fait aux