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CHEMINS DE IER D'ALLEMAGNE.
une trop grande longueur aux tronçons qui constituent la plate-bande supériétire; ils tendraient sans cela à fléchir isolément. Cette double condition est évidemment remplie en décomposant Chaque tronçon en deux, trois ..., parties égales, et appliquant aux points de division, de nouveaux sommiers, de nouvelles contre-fiches et de nouveaux tirants, en tout pareils aux autres (Pl.; IX fig. 8).
La charge appliquée à chaque sommet, et par suite l'équarrissage des contre-fiches, et celui des boulons sont réduits à moitié, au tiers... On peut en outre profiter des points d'intersection de toutes les pièces, pour les relier par des boulons (65) ; liaison usitée également dans le treillis de Town, mais alors avec beaucoup Moins d'avantage, à cause des conditions inverses dans
lesquelles travaillent les deux systèmes de barres qui composent ce réseau. On arriverait aux mêmes résultats en augmentant convenablement l'angle a dans le réseau simple, puisqu'on reduirait ainsi à la fois la longueur des contre-fiches et. l'intensité de l'effort qu'elles subissent ; mais la disposition précédente est préférable à cause du surcroît de résistance due à la liaison opérée entre les pièces à leurs croisements. 65. C'est ainsi que sont disposés : en Autriche, le pont de Poganeck, sur la Save, près de Littaï (ligne du sud) ; en Wurtem-
berg, le pont du Danube, près Ulm ( ligne d'Heilbronn à
Pont
de Poganeck. (PI. VII, fig. 9 et Io).
Friedrichshafen) ; en Bavière, les viaducs récemment terminés de Kempten , sur la vallée de 1'111, de Waltenhofen, d'EllhoferTobel et de Laiblach. Les fig. 9 et 10, Pl. VII, représentent l'élévation partielle et la coupe transversale d'une des travées extrêmes, de /17 mètres d'ouverture, du pont de Poganeck ; des boulons b, b, b, placés aux croisements (moins ceux du milieu, occupés par les grands tirants), roidissent l'un par l'autre les deux systèmes d'è contre-
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VIADUCS EN CHARPENTE.
fiches, et donnent au réseau, indépendamment des platesbandes, une résistance transversale notable. Les tirants t, t, sont serrés au moyen d'un tendeur à vis ordinaire : leurs têtes
s'appuient sur des coussinets en bois appliqués contre le triple cours de pièces qui encadre la poutre. Au sommet, ces coussinets sont, de deux en deux, remplacés par des chapeaux continus qui entretoisent les poutres, et servent d'ailleurs de tirants pour le comble qui recouvre les deux voies. Viaduc 66. Les quatre viaducs construits en Bavière sont à trois tra- d'Ellho fer-Tobel. vées; les principaux sont ceux de Ketnpten sur l'Ill, et d'Ellhofer-Tobel, près Riithembach. Celui-ci est le plus récent, et on y a introduit quelques améliorations de détail. Il est établi à la hauteur de 32',70 au-dessus du fond de la vallée; la travée du milieu a Lie,88 d'axe en axe des piles, et les extrêmes 36m,79 d'ouverture.
Leur rapport ( 1,11 : s ) est loin de supposer l'encastrement sur les piles, car dans cette hypothèse l'égalité de résistance des travées correspondrait au rapport :: 1,5o : i ou au rapport :: 1, 2 2 : 1 suivant qu'il s'agirait d'un poids appliqué au milieu, ou d'une charge uniformément répartie (i). Quant à l'égalité des flèches au milieu, elle aurait lieu dans les deux cas pour le rapport 1,20 : 1 (2).
Je n'insisterai pas pour le moment sur la discussion
du rapport auquel on s'est arrêté pour tenir compte approximativement de l'encastrement partiel ; je reLa condition est (I et V ayant leur signification ordinaire): Pour le poids appliqué au milieu a 8 IR /6 IR , d'où 717 =-- ,5 o ; Va 3 Va'
Pour le poids réparti :
12 IR
Va'
a
8111
Va' d'où a
1,22.
La condition est : Pour le poids appliqué au milieu: 1 Pa3 192. El
Pour le poids réparti
3M El
1
1 Pa13a d'où
El 1 par" 185 El
a
LM /1,5
,ou doù '
a
1,20. 1,20.