Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 327]

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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

un chariot, êtkiie deux hômmes 'mettaient en

zigue car leur teneur varie ordinaire-Ment dé 5 1.

mouvemegy,ffl,espérait, réaliser de cette manière un étfrfeu RiL-Ïqu,e l'on dujF.er, Apeicitiej pa,r;Wpiétinenient des mules.) LApeejAMIIMM urs e contact ettritn ration -'tà.daAnsmdaeigsatmonantie°sn la sortie de la dernière,ease, la matière était,chasr_ gée dans des tonnes .rotatives analogues à_celle_se Frey.Permontees sur un arbre horizontal -auquel uffie,milie.,hydraulique,jmprimait un mouveinent cfejotatign; ces tonnes étaient en bois et revêtues inOnieureeient de lames de fer. Les matières que fie yAntp.,194.4.94 et qui les remplissaient à peu

g dix-millièmes et surpasse rarement un millième. Ces schlamms sotit'fort ténus, très - aise entraînés par l'eau , et il paraît difficile de davantage par lavage. Le magistral destiné à leur chlcirida'tion était

eol) 20,t,. ment les enrichir ,

Sels employés

àdela ehlormation très-complexe; il renfermait des sulfates de fer'étl'argent.

avec de l'alun : mutas de schlainifi'4' du cuivre' poids de 2.400 kilogrammes on ajoutait kilogrammes d'alun, 36 de sulfate de fer contenant en mélange 5 p. too de sulfate décuivre; on de

y-mêlait en outre 15o kilogrammes de sel rnarifil. Le sulfate de fer dont on se servait était de la couperose verte; mais comme le mélange n'était em-

ployé qu'après avoir séjourné une quinzaine dé jours en magasin , il devenait jaune par absorption'

de l'oxygène atmosphérique, et c'est seulement Atelier de tri_ turaLion.

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646,ASSOCIATION DE L'ARÇIENIT

alors qu'on le considérait comme efficace. L'atelier clans lequel on opérait la trituration du magistral et du sel marin avec le minerai ne con-

sistait point en une cour comme en Amérique, mais il présentait 15 cases dont le fond était pavé et que devait parcourir successivement la matière en restant un jour dans chacune. Cetté.' première partie du traitement durait donc quinze' jours et avait pour objet de produire la chloruration de l'argent qui se trouvait dans le minerai à \ l'état natif et sulfuré; une portion y existait déje,' sous forme de cblorobromure. La masse était int2 bibée d'une quantité d'eau suffisante pour former une pâte demi-liquide : afin de rendre le contact

plus intime, quand on enlevait la matière 4une cme pour la mettre clans la suivante, on sait subir une espèce de laminage en la forçant- Wb passer entre deux cylindres en bois, installés sur

.

près,aux deuxitiersconsistaient en 400 kilogrammes dépiinerai accompagné de son magistral , 12o ki,

logrammes d'eau, 4o kilogrammes de fer métallique sousforme,de disques ayant 5 à 6 centimètres

de diamètre et 3o kilogrammes de mercure. La rotation durait vingt heures avec une vitesse de dix-huit à vingt-deux tours par minute (I); puis pour opérer la séparation de l'amalgame d'avec les houes, on remplissait les tonnes d'eau et on les faisait tourner pendant une demi-heure avec one vitesse de sept à huit tours seulement par minute. L'amalgame liquide était ensuite comprimé au moyen d'une presse hydraulique, et l'on en séparait ainsi une grande partie du mercure qui était forcé de Passer à travers un disque de hêtre. La partie restante était ensuite soumise à la distillation dans une cornue en fonte, et l'on achevait la purification de l'argent en le soumettant au raffinage avec celui pruyenant de la coupellation. (i) On a observé que quand la matière séjournait dans les tonnes au delà du temps ordinaire, il s'y développait des gaz inflammables.