Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 257]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

riences directes jusqu'à quel point elle peut influer sur l'amalgamation. Expérience re-

Nous avons espéré obtenir des résultats compara-

lative à marin n'Ilium" hies en faisant deux amalgamations dans les mêmes ce du sel sur la réduction circonstances, à cela près que pour l'une des deux, du chlorure gent.

l'eau ordinaire serait remplacée par de l'eau sa-

turée de sel marin et tenant en dissolution le chlorure d'argent. On détermine ainsi théoriquement les limites de l'influence exercée sur l'amalgamation par le sel marin considéré comme dissolvant du chlorure d'argent. Nous avons donc soumis à un mouvement de rotation prolongé pendant 5o heures, des mélan-

ges formés par og,i3o de chlorure d'argent

(=oe,100 argent métallique) , tantôt dissous dans l'eau salée, tantôt suspendus dans l'eau ordinaire, mais toujours associé à 5o grammes de sable lavé, à i5o centimètres cubes de liquide et à zo gra ni mes de mercure. Dans quelques expériences

la quantité de chlorure d'argent a été deux [bis plus faible.

Voici les résultats État (lu chlorure d'argent renfermant en général me argent métallique.

e Chlorure d'argent dissous dans l'eau salée

Argent enlevé par le mercure et exprimé en millièmes.

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2° Même expérience sur une quan-

tité de chlorure d'argent deux 3° Chlorure d'argent caillebotté desséché à + loo et suspendu 1.53

5° Chl orure d'argent artificiel cristallisé suspendu dans l'eau. . .

Argent enlevé par le mercure et exprimé en millièmes.

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6° Chlorure d'argent légèrement fondu avec du sable et suspendu

dans l'eau Chlorure d'argent naturel avec

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sa gangue, suspendu dans l'eau.

traces.

On voit par les essais n°5 3 et 5, que le chlorure Discussion d'argent caillebotte ou cristallisé, c'est-à-dire sous résultats. la forme où il se prête le mieux à la réduction, se laisse amalgamer trois fois moins que lorsqu'il est dissous ( essai n° t ) , et cette différence est bien autrement considérable lorsque le chlorure d'ar-

des

gent est engagé dans une gangue. En effet, on voit que dans les mêmes circonstances où le chlorure d'argent artificiel a cédé au mercure plus du sixième de son métal (essais n's 3 et 5 ) le naturel (essai n° 7) n'en a cédé que des traces. Nous venons de parler du chlorure engagé dans sa gangue, car c'est ainsi que nous considérons le chlo-

rure d'argent naturel ; et l'expérience n° 6 paraît nous y autoriser : en effet, le même chlorure d'argent artificiel à qui le mercure a enlevé plus d'un sixième de son argent (essai n° 3) ne lui en a cédé qu'un seizième environ (essai n° 6) , dès qu'on

.

Si nous ne nous faisons donc pas illusion, cette adhérence à la gangue que nous avons invoquée tant de fois est une circonstance qu'il importe de prendre en considération. Les quatre premières expériences révèlent un Lst'adrn.alamatilon

tité de chlorure d'argent deux fois plus petite.

État du ehlorure d'argent renfermant en général mou argent métallique.

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l'a fait adhérer au sable par une légère caléfaction.

fois plus petite

dans l'eau. te Même expérience sur une quan-

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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fait qui n'est pas dépourvu d'intérêt. On sait que

.ente dqueutant/

marche avec d'autant plus de leu- pttaê,

est

plus

a plusl'amalgamation