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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
ASSOCIATION. DE L'ARGENT
Par l'alun Par le sulfate de fer Par le sulfate de cuivre. . . . Par le mercure seul (témoin ).
15,65
Action du sel marin.
9,48 6,73 4,42
Si l'on compare le résultat donné par le témoin avec ceux obtenus en présence des sels, on voit combien est considérable l'influence que ceux-ci exercent sur l'amalgamation. En effet, en prenant pour unité le témoin, on a Témoin
1,00 1,52 2,14 Moyenne
Alun.
3,o8
Sulfate de cuivre. Sulfate de fer.
509
2,25
L'alun peut donc tripler et le sulfate de fer doubler le rendement, tandis que le sulfate de cuivre ne l'augmente que de moitié. Si au lieu de considérer les différences on ne tient compte que de
la moyenne des résultats, on trouve que le ren:2,25. dement du témoin est à celui des sels d'observer sont cmLes faits que nous venons Remarques sur difficilement le rôle car on s'explique la nature dlJ piriques e rôlque peuvent sels dans l'almagamation, des que peuvent jouer, jouer les sels, dissolvant du chloqui n'agissent point comme rure d'argent, à moins de voir dans les dissolutions salines des liquides conducteurs et de supposer l'existence de courants électriques produits par le contact du mercure avec les premières portions d'argent réduit. Quelle que soit la cause réelle du phénomène, l'heureuse influence exercée par certains sels sur l'amalgamation directe du chlorure d'argent ne peut être révoquée en doute (1).
(1) On pense généralement qu'un exii.ès de sulfates métalliques dans l'amalgamation saxonne est préjudiciable. On croit qu'ils augmentent momentanément l'énergie
Nous devons maintenant considérer l'action du
sel marin. Elle mérite une étude spéciale, car
elle peut être double : le chlorure de sodium peut faciliter l'amalgamation , d'abord comme sub-
stance saline à la manière des sulfates, et puis comme dissolvant du chlorure d'argent. L'impos-
sibilité d'examiner séparément ces deux modes d'action nous a déterminés à rapporter à la faculté dissolvante ce que nous allons observer et à négliger l'autre mode d'action, attendu qu'il n'est pas démontré dans ce cas-ci. le chlo: C'est du reste- un fait bien établi , que rure d'argent est soluble dans le sel marin. M. St-
Solubilité du cghelio,trudraens
Clair Duport a même déterminé cette solubilité, marin.
qui d'après lui, à -1- 10 centigrades représente o,0017 du poids du sel marin. A H- 18 centigrades, nous avons trouvé 0,0024 , en admettant toutefois qu'il cette température 100 parties
d'eau en dissolvent 36 de chlorure de sodium. Ces .différences ne nous étonnent pas, puisqu'au dire de M. Saint-Clair Duport, la solubilité du chlo-
rure d'argent est un peu au-dessous de + ioo° quatre fois plus forte qu'a + 100; au contraire elle devient presque nulle dans le voisinage de zéro.Quoi qu'il en soit, cette solubilité étant trèsfaible, il importe de bien préciser par des expéde la réaction, mais qu'ils amènent prématurément la fin de l'opération, et donnent à la masse une température dangereuse pour le mercure. 34 Tome APII, 85o.
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