Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
614
CIRCULAIRES.
dont l'exactitude puisse être à tout instant vérifiée et ga rantie. C'est pour cette raison que l'article 26 de l'ordonnance du 22 mai 1843 en a prescrit l' mploi, à l'exclusion de tout autre, pour toutes les chaudières fixes dans lesquelles la tension de la vapeur ne dépasse pas cinq atmosphères; mats il est embarrassant il ne peut être placé partout. Les autres manomètres sont généralement plus commodes, mais ils deviennent souvent défectueux après un certain temps de service. Ils peuvent néanmoins être employés
avec avantage, pourvu que l'on en contrôle avec soin
l'exactitude. On peut toujours vérifier les indications d'un manomètre en les comparant à celles d'un autre manomètre re-
connu exact; mais il faut pour cela démonter l'instrument, le transporter hors de l'usine : l'opération exige du temps, des frais ; elle ne peut pas être fréquemment renouvelée.
Il serait bien plus simple d'adapter à toutes les chaudières un petit ajutage qui permit de faire la vérification sur place, au moyen d'un manomètre portatif. Cette disposition a paru susceptible d'être adoptée et généralisée. En conséquence, pour toute chaudière qui sera munie de cet appendice, il sera à l'avenir permis d'employer un manomètre de forme quelconque, à la condition que ce manomètre sera réparé ou changé aussitôt qu'il aura été reconnu défectueux. Pour que le contrôle puisse être exercé facilement, il est nécessaire qu'un mode uniforme d'ajutage soit partout adopté. On s'est arrêté au mode suivant qui a paru le plus simple. Il consiste, comme le fait voir la fig. 9, Planche 1X , à adapter à la chaudière un tube de 1. centimètre de diamètre, muni d'un robinet ; une des extrémités devra être fixée sur la chaudière ou sur le tuyau de vapeur du manomètre fixe ; l'autre sera terminée par une bride verti-
cale de 1 centimètre et demi de largeur et de 5 millimètres d'épaisseur, et sera située de telle manière que l'on puisse y appliquer un manomètre vérificateur, dans un lieu où une personne trouvera place pour l'observer. Cet ajutage est indispensable pour que l'on puisse contrôler sur place l'exactitude des manomètres employés
il devra être exigé à l'avenir pour toute chaudière qui
615
CIRCULAIRES.
sera pourvue d'un autre manomètre que celui qui est décrit dans l'instruction du 23 juillet 1843. Paris, le 15 décembre 1849. Le ministre des travaux publies. Signe BINE AU.
EXPLICATION DE LA PLANCHE IX. Manomètre à air libre de Tourneux jeune.
Légende
explicative :(A). (Les mêmes lettres indiquent, dans chaque figure, les mêmes parties.)
La figure t est une élévation de l'instrument vu de face. La figure 2 est une élévation en profil. Les figures 3 et 4 sont deux coupes l'une verticale, suivant VX de la figure I; l'autre horizontale, et suivant YZ de la même figure. L'échelle est de 25 centimètres pour t mètre. a b. Cuvette formée de deux pièces, l'une en fonte, l'autre en bronze, reliées entre elles et fixées à la monture en fonte M de l'instrument par les boulons à vis ddd. La pièce supérieure a contient le mercure, qui repose sur un disque en caoutchouc volcanisé, dont les bords sont serrés entre les pièces a et b; elle est surmontée d'un stuffing-box s, dans lequel s'engage le tube en verre t t, et dont la garniture est en caoutchouc. La pièce inférieure b est alésée intérieurement et contient les pistons c et c'; elle est filetée extérieurement pour recevoir l'écrou e, qui fixe au bas de la cuvette le collet du tuyau de prise de vapeur e e ; on a placé entre la partie inférieure de la cuvette et le collet du tuyau t' t' un petit disque de caoutchouc volcanisé, destiné à empêcher l'entree de la vapeur dans laCuvette, dont il transmet la pression au premier piston c. Ce piston a ic,85 de diamètre; il est relié par une tige r à un piston supérieur ou disque c' de 6C.,08 de diamètre.
Un trou o est ménagé dans la partie inférieure b de la cuvette, pour mettre l'espace situé au-dessous du disque ou piston c' CO communication avec l'atmosphère. Le tube en verre a 4 millimètres de diamètre. Le mercure est introduit dans la cuvette, au moyen d'un entonnoir, par un appendice u vissé sur la cuvette et fermé par un bouchon à vis. L'échelle des pressions, tracée sur la monture en fonte M, est divisée en atmosphères et fractions décimales d'atmosphère. Chaque atmosphère correspond à une hauteur de mercure de 7 centimètres, résultant du rapport des diamètres des pistons c et c'. 0,76
O. 07 ( Cg7
)2