Annales des Mines (1849, série 4, volume 16) [Image 69]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

136

Différence de

sua LA PRODUCTION ARTIFICIELLE

nique.

les deux l'ormes primitives d'un corps dimorphe. La densité de l'oxyde d'étain naturel cristallisé

tallisé les minéraux des filons stannifères.

térnes,

y est ordinairement mélangé, pris isolément a une densité inférieure à ce chiffre, il est probable que si les cristaux étaient purs, leur densité ne serait pas inférieure à ce chiffre.

La densité de l'oxyde d'étain rhombique, qui 'est de 6,72, est donc inférieure à celle de l'étain oxydé tétragonal. D'un autre côté, la densité de la brookite varie de 4;128 à 4,167; celle du rutile de 4,291, d'après M. Henri Rose. Dans les deux substances isodimorphes dont il s'agit, la forme du prisme carré correspond donc à une agrégation moléculaire plus dense que la forme du prisme rhomboïdal droit. Le dimorphisme De ce que l'oxyde d'étain obtenu par l'action qui sépare,l'oxyde d'étain artifi- de la vapeur d'eau sur la vapeur de perchlorure

d'étain, n'a pas la même forme cristalline que i oxyde d'étain naturel, on ne doit pas conclure

de l'oxyde d'étain naturel, ciel

correspond probablement pas à des modes -1génération de très-différents. ne

que ces deux systèmes cristallins correspondent à des modes de génération très-différents V un de

l'autre. Car dans l'Oisans, et en Suisse, près d'Amstaeg, les mêmes veines et quelquefois les mêmes échantillons renferment au moins deux des espèces d'acide titanique, l'anatase et la

brookite; des circonstances très-voisines l'une de l'autre peuvent donc amener le changement d'équilibre moléculaire que décèlent les deux formes de l'acide titanique : le même fait, qui s'observe dans beaucoup d'autres cas de dimorphisme arti-

ficiel, est probablement applicable à fada stan-

137

D'ailleurs, en opérant sous la pression ordinaire, ou ne peut prétendre imiter complétement les circonstances dans lesquelles ont cris-

nique fournit un nouvel exemple remarquable de la relation géométrique qui unit en général id:::1,11é,,?yedse'd.i,s; varie de 6,8o à 6,96. Comme l'oxyde de fer, qui tain des deuxsys-

DE QUELQUES ESPÈCES MINÉRALES.

L'étain concrétionné, dit étain de bois, que Différence entre

l'on trouve en Cornouailles et au Mexique, ne se Vallirmg,,Le rencontre en général que dans les alluvions, et pa- tionné et ccluidé rait résulter de la destruction de la région supérieure l'étain cristallisé. du chapeau des gîtes ; cette varié téamorphe d'oxyde d'étain s'est par conséquent déposée près des affleurements, là où la vapeur était sans cloute déjà condensée par l'abaissement de température dû au voisinage de l'atmosphère ; l'étain concrétionné est re-

présenté, dans les expériences exposées plus haut, par les croûtes d'oxyde d'étain amorphes qui se déposent dans le prolongement du tube de porcelaine.

Avant de commencer à expérimenter sur le

Cristallisation xa;teficdieellteitdaenel'o-

chlorure de titane, j'avais été amené, d'après l'étuile du gisement sur lequel nous reviendrons plus loin, à reconnaître comme très-probable que dans certaines contrées l'acide titanique naturel, c'est-à-dire le rutile, fanatase et la brookite, ont été produits dans les mêmes circonstances que l'oxyde d'étain des amas stannifères. De même que le perchlorure d'étain, le perchlorure de titane- était amené dans un tube de porcelaine chauffé au rouge, conjointement avec la vapeur d'eau. Dans une première expérience le perchlorure a été vaporisé par la chaleur; dans une seconde, par la seule action de l'acide carbonique bien desséché ; dans une troisième expérience la vaporisation a été déterminée à la fois par la chaleur et par l'acide carbonique. L'opération relative au chlorure de titane exige

plus de précautions que celle qui se fait sur le