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Mémoire sur les gites de pyrite de la Norvège moyenne

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Introduction La Norvège possède un grand nombre de gîtes de pyrites, de fer et de cuivre mais ces gîtes ne se présentent pas tous les mêmes caractères de gisement. Dans les provinces septentrionales c'est à dire dans le Nordland et dans [illisible]mark, on rencontre plusieurs gîtes dont la géologie est mal connue. Les principaux sont ceux de Kaafjord situ dans le voisinage du cap Nord et exploités par une compagnie anglaise. Au contraire on explore les provinces tout à fait méridionales, au sud du 87 ème parallèle , le télémark par exemple , le Soetersdaten, la province de Christiansand, ou de Havanger , on y trouve deux sortes de gîtes de pyrites. Les premiers ont un caractère nettement filonien, les autres désignés sous le nom de gîtes en fahlbandes sont fermés par de longues bandes parallèles le long desquelles les schistes qui forment le terrain sont fortement impréniés de pyrites. Les plus connues de ces gîtes en fahlbandes sont ceux de Kongsberg. L'origine éruptive des gîtes du Pinmark du Nordland du telemark et du Soetersdalen n'a guère été contestée. Aussi les laisserai-je complétement de coté dans ce travail. Mais il existe toute une catégorie de gîtes situé dans la partie moyenne de la Norvège entre le 65 è et le 5ème parallèle et principalement dans les environs de Chrondhj[illisible] et de Bergen. Ces gîtes sont plus importants que les précédents aux point de vue industriel car ils alimentent les principales usines à cuivre de la Norvège et entre autres, les usines classiques de Röros. Ils sont plus intéressants au point de vue géologique car leur origine a donné lien à de nombreuses discussions. En effeet , les gîtes sont les plus souvent parallèles à la stratification. Ils en [illisible] souvent toutes les sinuosités ; ils paraissent au premier abord se comporter comme des couches ; mais d'autres faits viennent contredire

ces première apparrences, de là une discussion  entre les partisans de l'origine éruptive et [illisible] de l'origine sédimentaire. Les  gîtes de la partie centrale de la Norvège sont t'ils des couches ou des filons-couches, telle est  la question qui divise encore les directeurs de mines et les géologues de l'Université  de 

Christiania . Au siècle dernier, la théorie neptunienne dominait ; les directeurs de mine étudiaient isolément leurs gîtes,sans préoccuper de lerus relations avec les gîtes voisins et frappés surtout du fait le plus apparent l'inter-stratification, ils concluaient tous ou presque tous à la formation sédimentaire des couches de pyrites. On cite un grand nombre de travaux des