Mémoire sur les gites de pyrite de la Norvège moyenne [image 3 / 93]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

La Norvège possède un grand nombre de gîtes de pyrites, de fer et de cuivre mais ces gîtes ne se présentent pas tous les mêmes caractères de gisement. Dans les provinces septentrionales c'est à dire dans le Nordland et dans Pinmark, on rencontre plusieurs gîtes dont la géologie est mal connue. Les principaux sont ceux de Kaafjord situés dans le voisinage du cap Nord et exploités par une compagnie anglaise. Au contraire on explore les provinces tout à fait méridionales, au sud du 87 ème parallèle , le télémark par exemple , le Soetersdaten, la province de Christiansand, ou de Havanger , on y trouve deux sortes de gîtes de pyrites. Les premiers ont un caractère nettement filonien, les autres désignés sous le nom de gîtes en fahlbandes sont fermés par de longues bandes parallèles le long desquelles les schistes qui forment le terrain sont fortement impréniés de pyrites. Les plus connues de ces gîtes en fahlbandes sont ceux de Kongsberg.

L'origine éruptive des gîtes du Pinmark du Nordland du Telemark et du Soetersdalen n'a guère été contestée. Aussi les laisserai-je complétement de coté dans ce travail. Mais il existe toute une catégorie de gîtes situé dans la partie moyenne de la Norvège entre le 65 è et le 5ème parallèle et principalement dans les environs de Trondhjem et de Bergen. Ces gîtes sont plus importants que les précédents aux point de vue industriel car ils alimentent les principales usines à cuivre de la Norvège et entre autres, les usines classiques de Röros. Ils sont plus intéressants au point de vue géologique car leur origine a donné lien à de nombreuses discussions. En effet , les gîtes sont les plus souvent parallèles à la stratification. Ils en suivent souvent toutes les sinuosités ; ils paraissent au premier abord se comporter comme des couches ; mais d'autres faits viennent contredire ces première apparences , de là une discussion entre les partisans de l'origine éruptive et ceux de l'origine sédimentaire. Les gîtes de la partie centrale de la Norvège sont t'ils des couches ou des filons-couches, telle est la question qui divise encore les directeurs de mines et les géologues de l'Université de Christiania . Au siècle dernier, la théorie Neptunienne dominait ; les directeurs de mine étudiaient isolément leurs gîtes,sans se préoccuper de leurs relations avec les gîtes voisins et frappés surtout du fait le plus apparent l'inter-stratification, ils concluaient tous ou presque tous à la formation sédimentaire des couches de pyrites. On cite un grand nombre de travaux des