Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 183]

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,fflEs inÉT,,tt,Lwrips D yÈPe 364 cite passant. au graphite se rencontre assez souvent en noyaux 4 surface mamelonnée, mélangés avec les gangues pierreuses. L'asbeste et la chlorite sont assez fréquentes; l'épidote et faxinite sont beauT

coup pl us rares; il en est de même de l'ha rinotôme

,

de la préhnite et de la stilbite : ces trois zéolites se trouventdans des druses et sont évidemment postérieures aux gangues adjacentes. L'harmotôme est, comme celui du Harz, en prismes rectangulaires terminés par des pyramides à quatre faces, et souvent il est en cristaux groupés. On a aussi indiqué de Vamphigène tapissant des géodes, et

enfin M. Daubrée y a signalé récemment de la wawellite. Quoique l'on rencontre un nombre considérable de minéraux dans les mines de Kongsb.erg, considérés en grand, ces gîtes présentent une composition très-simple, car ils sont formés principa-

lement de spath calcaire et d'argent natif. Dans les parties où ils se montrent plus compliqués par suite du mélange de sulfures métalliques et d'autres gangues, ils deviennent en même temps moins riches en argent.; ainsi les veines renferment habituellement peu d'argent natif sur les points où l'on y trouve beaucoup de pyrites, de blende et galène,

mélangées de chaux fluatée; au contraire, dans le massif riche que l'on exploite maintenant, le spath calcaire prédomine. De 11 n fluence enLe fait remarquable de l'enrichissement des richissante exercée sur les veines veines dans la partie qui traverse les fahlbandes par les fahlban- peut être interprété de différentes manières des. M. Daubrée regarde (1) l'argent et les autres substances métalliques contenues dans les veines au-

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

365 gentifères comme y ayant été amenées par des éma-

nations latérales, mais les motifs snr lesquels est basée ce tte opinion ne me paraissen t pas concluants.

D'abord les substances contenues dans les fahlbandes et les filons ne sont pas tout à f'ait identiques : plusieurs espèces minérales leur sont cornmufles, savoir : les pyrites de fer et de cuivre, les sulfures de plomb et de zinc ; mais le spath fluor, et la plupart des autres minéraux que nous avons cités n'appartiennent qu'aux filons. En outre, l'argent ne se trouve dans les fahlbandes en quantité notable que dans le voisinage des filons ; ailleurs elles n'en contiennent que des traces. Je suis loin de prétendre que les sulfures me_ Les kihlhandes talliques dont sont imprég,nées les couches de iv'eYirriiteisfèreasrgeelnitr

micacé et amphibolique proviennent des !tes,

étendues de terrain et dans une direction à peu lincts. près perpendiculaire à celle des filons. Il y a eu ici deux phénomènes distincts qu'il ne faut pas confondre : les fahlbandes ne sont qu'un cas particulier qui rentre clans la manière d'être générale des gîtes sulfurifères de la Scandinavie; c'est en effet de la même manière que la pyrite de cuivre, le cobalt gris, la galène, etc., se trouvent disséminées dans des roches schisteuses. Il est cependant une différence que je dois signaler : clans les fahlbandes de Kongsberg, les sulfures sont parsemés sur d'immenses surfaces, sans offrir de concentrations locales bien prononcées; tandis que dans les gîtes de sulfure de cuivre, de plomb, etc., qui sont exploités, la matière métallique est répandue sur de moins vastes surfaces; elle est concentrée dans certains bancs, et souvent elle est ras-

(I) Annales des niincsfe' série, t. IV, p.

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filons, car ils se trouvent répartis sur d'immenses phénn'omaénes

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