Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 164]

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE

teux ; niais alors il est accompagne d'une plus grande quantité de pyrites et de mispick el , qu'il est difficile d'en séparer complétement par lavage; aussi ce minerai est de moins bonne qualité pourla fabrication du bleu de cobalt. Les skôlar ont donné lieu à une concentration de la matière métallique: la zone adjacente est plus riche en minerais; mais

cette concentration s'est produite plutôt sur le mispickel cobaltifère, sur les pyrites de fer et de

cuivre, que sur le cobalt gris. Aussi distingue,t-on deux sortes de minerais qui diffèrent non-seulement sous le rapport des gangues, mais aussi sous le rapport de leur composition essentielle : il y a

le raadensteen, ou minerai pourri ; c'est celui à gangue chloriteuse qui est un mélange de cobalt gris et de mispickel cobaltifère avec des pyrites; l'autre espèce est le friksteen, minerai frais ou dur, à gangue de quartz micacé, qui est composé principalement de cobalt gris. Aux mines de Snarum, où les skôlar sont beaucoup plus développés qu'a Skutterud, le cobalt gris est moins pur, plus mélangé de mispickel cobaltifère ; il y a une plus forte proportion de raadensteen relativement

au friksteen. C'est la même couche de micaschiste cobaltifère exploitée à ràe qui est exploitée dans les mines du Nord et Slattlerud dans les ruines du du Centre, à Skutterud (Pl. 117, fig. 13); car auNord et du Cenjourd'hui ces mines communiquent presque les Ire. unes avec les autres. Cette couche est un peu ondulée, dirigée moyennement du N. au S. ; dans les mines du Nord, elle plonge fortement à l'Est, mais en se prolongeant vers le Sud, elle devient Couche cobalii-

presque verticale. A une distance de quelques mètres, à l'Est et à l'Ouest , se trouvent des couches de schiste amphibolique stratifiées dela même

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE

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manière, niais qui paraissent être pauvres en minerai. La couche cobaltifère est exploitée à ciel ouvert, sur une largeur de 4 à 5 mètres seulement clans les mines du Nord, et de in à 15 mètres dans celles du Centre; les couches adjacentes ne sont pas tout à fait stériles, elles sont encore imprégnées de sulfures : seulement le cobalt gris s'y trouve en trop faible quantité pour être exploité. Les carrières sont approfondies verticalement et ne s'étendent maintenant qu'a une profondeur d'une trentaine de mètres au-dessous de la surface du sol. On n'a pas observé qu'il y ait appauvrissement d'une manière évidente ; néanmoins on n'est pas tout à fait sans craintes pour l'avenir, car il pourrait arriver qu'a une plus grande profondeur la fahlbande s'appauvrit en minerai de cobalt et ne renfermât plus que des pyrites et du mispickel. Dans les mines du Sud, il y a deux couches cobaltifères voisines l'une de l'autre, dont la direction varie du N. au IN. 1500.; elles plongent des deux côtés de la verticale. A Svartefield (P I.

fig. 14), où est la principale exploitation de la compagnie de Snarum , la couche cobaltifère est dirigée N.-S. et à peu près

verticale; elle est composée de quartz micacé, comme celle de Skutterud, et offre des caractères analogues. Dans la partie septentrionale, elle a 5 à 6 mètres d'épaisseur ; mais dans la partie méridionale , elle paraît se diviser en deux branches

parallèles. Sur le mamelon de Devigkollen , à 1.200 mètres au Sud de Svartefield , la couche cobaltifère, qui a 5 à 6 mètres de largeur, est recourbée; du côtéNord, elle court N. 140 E., et du côté Sud, N. 40. O., avec un pendage de 70 à 750 au N .-E,

de SvGaititeefiel d.