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TRAVAUX DU LABORATOIRE
exclusivement composés de bisilica te de fer fibreux,
contenant des cristaux ou particules granuleuses de fer oxydulé. Tout Cet ensemble alterne régulièrement avec les strates du schiste micacé, sur une largeur d'au moins 3o mètres, .et se poursuit en allongement, à plusieurs centaines de mètres de distance; même encore au delà, soit vers le haut de la vallée de Collobrières , soit dans le sens opposé, à l'origine du vallon de la Mallière, on retrouve, sur le prolongement de ce gîte intéressant,des lambeaux plus ou moins considérables de la même roche. Comme le fer oligiste du fond de la vallée et le fer oxydulé du mont Sauvette, cette roche est de même positivement stratifiée; son allure ne ressemble en rien à celle d'un filon-couche,et encore moins à celle d'un filon proprement dit. Les bancs ferrugineux ont en moyenne de orn,5o
à t mètre de puissance, et on peut en compter une dizaine de réellement riches. Plusieurs sont même assez rapprochés pour pouvoir être exploités simultanément. On pourra disposer les travaux
par galeries de niveau, perçant au jour, jusqu'à plus de 100 mètres de profondeur mesurés verticalement. Les strates inclinent fortement à l'Est
en contre-sens du flanc de la montagne et se dirigent du Nord au Sud, parallèlement au coteau. La nature quartzeuse de la gangue et les silicates, dont se compose en partie le minerai luimême, pourraient f'aire craindre qu'il ne fût d'un traitement difficile; mais les résultats de l'analyse doivent, il me semble, rassurer entièrement. On trouve effectivement, dans les deux silicates, une certaine proportion d'alumine, qui servira jusqu'à
un certain point de correctif à l'excès de silice.
DE SAINTÉTIENNE (LOIRE).
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La richesse moyenne du minerai est difficile à. fixer. Certains bancs donnent en effet plus de 50 p. 0/0 de fonte, tandis que d'autres ne rendent que 25 à 30 p. (Vo. En adoptant par suite environ 35 p. 0/0, on ne sera pas, je pense, fort éloigné de la vérité. Les fontes obtenues au creuset sont d'ailleurs tenaces et complétement exemptes de soufre.
On vient de dire que le minerai se compose
essentiellement de trois substances ferrugineuses différentes, généralement mêlées l'une à l'autre et associées à du micaschiste. Cependant tour à tour chacune de ces substances prédomine sur les deux autres et forme ainsi, en quelque sorte, trois minerais bien distincts que l'on a analysés séparément.
La roche la plus abondante est une niasse gra-Roche degrenat. nulaire et spathique, de grenat rouge opaque, à gangue de quartz et de schiste argileux, entremêlé de bisilicate de fer fibreux.
Le barreau aimanté est sans action sur elle, et n'y indique aucun grain de fer oxydulé. Les bancs les plus riches donnent à l'essai de 3o à 35 p. o/o
de fonte, tandis que d'autres ne sont que du micaschiste ou schiste quartzeux, plus ou moins chargés de grenats.
La seconde espèce de minerai est une masse noire, fort dense et dure, le fer oxydulé compacte dans laquelle sont éparpillés irrégulièrement de nombreux grenats rouges de 4 à 5 millimètres de
diamètre, et, suivant une série de plans très-
rapprochés, parallèles à la stratification de trèsfines fibres de bisilicate de fer gris ou vert-olive, disposés en groupes étoilés. Cette variété devra plus spécialement être exploitée, car elle donne
Fer oxydulé compacte.