Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 259]

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HISTORIQUE

DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

tardes à i o3 mètres. Les couches y sont très-accidentées. Il a été abandonné en 1833. On y a fait, en 1838, quelques travaux de recherche qui n'ont eu aucun résultat. Le puits Laurent, ouvert en t 8o6, a traversé la

ce puits. Depuis 1815, date de l'abandon des bâtardes, on a seulement glané dans la partie infé-

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grande couche à 90 mètres, et la bâtarde à t2o

mètres. Abandonné depuis 1819. La grande couche se coupe à peu de distance, à l'Est de ce puits. Le puits Dumas date de 1788, et a rencontré la grande masse à 97 mètres, et les bâtardes à 120 mètres. Un embranchement de la grande galerie d'écoulement asséchait naturellement les travaux de la première couche, et recevait les eaux des travaux de la seconde, qu'on élevait seulement jusqu'à lui. Ce puits a été alternativement suspendu et remis en activité à différentes époques. Les travaux de la bâtarde sont abandonnés depuis 18 I 5. On a quelque peu exploité le banc de la grande

couche, ,jusqu'en 1839. Le puits Dumas est en communication avec les puits Laurent et Ferdinand, par les couches inférieures, et avec tous les autres puits de la concession, par la grande masse.

Le puits Ferdinand (1811) a traversé la grande couche à 94 mètres, et les bâtardes à 125 mètres. Ces dernières sont inondées depuis 1815. Le banc de la grande masse a été l'objet d'une exploitation peu régulière, comme au puits précédent. Le puits neuf Duroseil (1798) traverse la principale couche, à 90 mètres, et les bâtardes à 118 mètres. On n'y a fait, depuis 1820, que quelques glanages dans le banc. Le puits de la Compagnie (1786) a rencontré la grande couche à 104 mètres, et les bâtardes à 132 mètres. La galerie d'écoulement passe sous

rieure de la grande masse, surtout lorsque

le

charbon devenait rare. Les puits Coste, Bonnard, des Pauvres et SaintPierre sont en partie comblés. Les trois premiers sont antérieurs à i 800 et n'ont été creusés que jusqu'à la grande couche. Quant au quatrième, il date de 1815, et a atteint les bâtardes.

La petite. -mine de la Découverte n'est guère exploitable qu'aux puits Neuf et de la Compagnie. Quant à la grande masse, elle existe dans toute la concession des Grandes-Flaches; mais elle

se perd au Nord, à l'Est et à l'Ouest, et elle est séparée au Sud par une faille des mines de Montjoint et Chantegraine. La puissance de cette couche

est de 3 mètres, y compris le banc. La houille. qu'elle fournit est bonne pour le chauffage domestique ; mais elle est pour ainsi dire épuisée. Cependant il est possible qu'elle présente encore quelques ressources au Sud, dans le terrain inexploré qui touche à la concession de la Verrerie. Il reste encore un peu de houille à 'extraire dans les deux bâtardes, qui sont séparées par un banc

de manifère d'une épaisseur de 3 mètres. La bourrue est presque intacte, mais son charbon est de très-médiocre qualité. La galerie d'écoulement

débite journellement en temps de sécheresse 3.000 hectolitres d'eau. Ce chiffre est le résultat de jaugeages qui ont été opérés en 1837 et 1838. On pourrait assécher les couches inférieures au moyen d'une pompe qui serait établie dans le puits

le plus profond et qui élèverait l'eau jusqu'à la galerie d'écoulement. Depuis peu les concessions des Grandes-Flaches,