Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 254]

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507 -L'exploitation a toujours lieu Procès-verbal de

DES MINES DE RIVE- D EGIER H ISTOR IQU E

anciens ouvrages peuvent fournir des remblais eu quantité suffisante, on pourrait sans inconvénient

diriger les travaux sous la ville, pourvu que les vides intérieurs fussent remblayés avec soin.

L'exploitation de Couzon ne reçoit pas beaucoup d'eau, quoiqu'elle se soit étendue jadis audessous du Gier. L'eau afflue surtout par la grande couche, et se rend au puits de la Planche, où elle

est extraite par la pompe qui ne fonctionne que pendant le jour. Depuis que le puits de la Gerbaudière est en chômage, les galeries de la bourrue

amènent au puits du Pré un certain volume d'eau. . . . . Coupe des deux bâtardes de haut en bas: visite "3°iffin bâtarde supérieure, om,3o de houille; 0n1,40 de gore; om,8o de houille ; épaisseur totale, im,5o grès et gore , 6 à 7 mètres : vient ensuite la bâtarde intérieure qui a i mètre environ de puissance et qui est traversée à o"1,1 du toit par un lit de grès de quelques centimètres. Direction des couches

Procès-verbal de

N.-E. 570 1/2 S.-0. J'ai visité un chantier ouvert dans la bâtarde supérieure , vers la limite Est du bassin où cette couche est presque verticale, et a à peine une épaisseur de om,70. En Belgique., les couches semblables sont exploitées par gradins, et les ouvriers sont payés à l'avancement; mais il ne peut en être de même ici, où les resserrements de couches sont tout à fait accidentels. Les ouvriers sont payés à la benne de illalbrouck , et fournissent tout, excepté les outils. Le mode d'exploitation consiste à enlever la houille sur une

hauteur de 3 mètres, en s'élevant sur un plancher, et à remblayer au-dessous de soi. L'ouvrier, pour abattre la houille, fait nu havage au mur et tire un coup de mine au toit.

partie par viailles avec remblais, partie par veettdeuire grandes tailles. L'élargissement des galeries, les

crains, le toit des couches et le nerf-blanc fournissent assez de matériaux pour remblayer. Le gaz se montre quelquefois dans la bourrue. L'air entre

par le puits Saint-Lazare et sort par le puits du Pré après avoir successivement parcouru les travaux de la bourrue, des bâtardes et de la grande couche.

La troisième bâtarde du puits Procès verbal de Saint-Lazare, qui est inclinée d'environ 45 degrés, ,ivettleue."°-

se poursuit sans interruption jusqu'au puits du Pré, où elle est connue sous le nom de première bâtarde ou bâtarde supérieure. Une petite galerie, dirigée suivant la pente de cette couche, met en communication les travaux des deux puits. Des

galeries de reconnaissance sont poussées à l'Est dans

l'amont pendage des bâtardes. On fait aussi une percéehorizontale à travers bancs dans cette couche pour aller rejoindre les travaux dela grande masse qui sont parvenus au puits du Pré à un niveau trèsélevé au-dessus de la voie de roulage. On arrive au sommet de ces travaux par une série de couloirs inclinés, où on laisse tomber les charbons jusqu'à la galerie inférieure. Ce système pourrait compromettre gravement la vie des ouvriers et l'existence

de ces couloirs, dont l'éboulement serait la con-. séquence inévitable de la chute des.,étais brisés ou renversés par les blocs de houille. Les recherches entreprises au puits Procèsverbal de

Saint - Lazare, 'dans l'amont-pendage de la troisième bâtarde, sont déjà parvenues à une assez grande hauteur. La couche s'amincit et se redresse de plus en plus. Une petite percée à travers bancs 33 Tome XII, 1847.

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