Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 226]

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DISTORIQUE

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i° Petite-Cappe. Le champ d'exploitation de la Petite-Cappe débouche au jour par les deux puits Neyrand et Chavanne. Ce dernier a été creusé en 1802, et a rencontré la grande couche à 175 mètres de profondeur. Le puits Neyrand a été foncé un peu plus tard et a atteint le charbon à 191 mètres du jour. La grande masse affecte entre ces deux puits la forme d'un fond de bateau (Annales des Mines , 4e série, tome VII, fig. 3, Pl. I), dans lequel son épaisseur atteint jusqu'à 13 mètres, tandis que dans le reste de la concession sa puissance moyenne ne s'élève pas au-dessus de 8 à tomètres. L'extraction a d'abord

eu lieu assez activement aux puits Neyrand et Chavanne; mais en 1812 elle fut suspendue à la suite d'infiltrations d'eau occasionnées par des éboulements qui survinrent à proximité du ruisseau de Durèze. L'insuffisance de la machine placée alors au puits Neyrand , le peu de valeur du combustible, les frais de transport jusqu'au canal, enfin la concurrence redoutable des mines

DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

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à 1814. Ces puits ont été abandonnés à cause d'une assez. grande abondance d'eau venant probablement des mines de la Petite-Cappe, et aussi d'un éboulement survenu dans le puits de la Mar-

guillerie. Ce dernier a été réparé en 1836 pour l'aérage du puits Saint-Victor. Il a été approfondi sans succès de 45 mètres au-dessous de la grande couche qui a de 6 à 7 mètres de puissance dans cette localité et qui renferme beaucoup de nerfs. 2° Le puits Saint-Victor a été creusé en 1832, et a atteint la houille, en 1834, à 16o mètres. Il a été inondé en 1839 par les eaux provenant des anciens travaux des puits Chantecro avec lesquels il communiquait de prime abord. 3° Le puits Frère-Jean a été ouvert en 1813. Le foncement de ce puits a donné lieu à de grandes difficultés. Après avoir lutté inutilement

contre une source qu'on avait rencontrée à 100 mètres de profondeur, on fut obligé de creuser un faux puits voisin dans lequel on établit une pompe aspirante mue par une machine de 20 che-

du Sardon et du Gourd-Marin &ter-

vaux. Le puits Frère-Jean était parvenu à une

desVerchères' minèrent l'abandon des deux puits qui ne furent remis en activité qu'en 1822. On y plaça alors deux machines à vapeur de 36 chevaux chacune et on fit quelques travaux d'art dans le lit de la Durèze pour combattre autant que possible l'in-

profondeur de 268 mètres en 1824 et n'avait encore traversé que des filets de charbon inexploitables; son creusement fut alors suspendu. Lorsqu'en 1837, les mines de Collenon furent réunies à une partie de celles de la Cappe et exploitées par la compagnie de l'Union, on poussa les travaux du puits Vellerut au delà de la limite des deux concessions, et après avoir étudié l'allure de la couche vers l'Est on poursuivit le creusement du puits Frère-Jean. Ce puits est tombé sur une faille; une galerie à travers bancs dirigée vers le Sud-Ouest à 36o mètres du jour a rejoint la couche en 1840 à 4o mètres de son entrée.

vasion des eaux. L'épuisement fut terminé en 1823, et on reprit l'exploitation jusqu'en 1829, époque à laquelle cette mine fut de nouveau submergée. 2' Grande-Cappe. Trois exploitations distinctes y ont été ouvertes à des époques différentes

i° Les puits Chantecro et de la Marguillerie ont servi à l'extraction de la houille de 1804