Annales des Mines (1847, série 4, volume 12) [Image 224]

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HISTORIQUE 446 houille, si ce n'est quelques petits filets charbon-

DES MINES DE RIVE-DE-GIER.

fortes sources ont empêché la continuation du fonçage, quoiqu'on ait lutté pendant plusieurs Mois pour assécher le puits; mais la nature des

saient, en effet, pour annoncer que cette partie du terrain houiller était, sinon stérile, du moins très-pauvre en combustible. Cette pauvreté tient aux nombreux accidents qui affectent les couches

neux à 15 mètres et à loo mètres du sol. De

bancs de rocher traversés depuis la profondeur de

oo mètres ne permettent pas d'espérer qu'on puisse trouver du charbon plus bas. Une première galerie de recherche a été entreprise à loo mètres

du sol et dirigée au Nord puis à l'Est. On a fait aussi deux autres galeries qui s'embranchent à droite et à gauche sur la première, et enfin on a creusé un faux puits dans la galerie principale. Tous ces travaux n'ont fait reconnaître que des terrains très-bouleversés. On a trouvé cependant. comme nous l'avons dit plus haut , quelques filets de charbon mélangés de schiste, et même de pe-

tits massifs isolés dont l'allure était très-irrégulière. On est revenu dans ces derniers temps à la petite veine trouvée à 15 mètres de profondeur, et dont la puissance est de on',6o. Trois galeries y ont été pratiquées : l'une au Sud vers l'affleurement , et les deux autres au Nord-Ouest. La couche plonge dans cette dernière direction et prend jusqu'à i,io de puissance ; mais sa mauvaise qualité et les nombreux crins qui l'entre-cou-

peut ne laissent pas à penser qu'il soit possible

dans le voisinage du ruisseau de .Dorlay et aussi à la proximité des affleurements. Les travaux de Saint-Mathieu COD- Procès-verbal de

.,sistent en plusieurs chantiers ouverts dans la %,:iiseirtei8dr tranche maréchale. Beaucoup de fragments de grès provenant d'anciens éboulements se font remarquer au milieu du charbon. On n'extrait pres-

que que du menu. Le puits Saint-Mathieu a été remis en activité depuis peu de temps. Le puits Sainte-Colette avait été inondé dans le courant d'octobre 1841 par suite de changements apportés à la pompe , et le premier puits avait dû chômer faute d'air. Il tombe dans la colonne du puits Saint-Ma-

thieu , au-dessous du réservoir inférieur, une assez grande quantité d'eau qui a submergé les travaux de l'a val-pendage. On se propose de recueillir cette eau dans une galerie d'écoulement qui la déversera au puits Saint-Isidore, afin de pouvoir assécher la partie basse de la mine en élevant l'eau dans les bennes.,

d'en tirer quelque parti. Un nerf de orn,25 à

Extraction au puits Saint-Martin..

orn,35, qui se trouve au milieu de cette couche, tendrait à faire croire qu'elle est identique avec la bâtarde. On pouvait prévoir d'avance quels seraient les

Sainte-Colette.

résultats des recherches faites par la compagnie du

Dorlay. Les indications données par les puits Burlat (Grand-Croix) et du Plomb (Reclus) suffi-

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.

.

.

554 hectolitres. 602

. Une gaine porte l'air venant de

procès-,bard GrézieuX -dans la galerie montante qu'on a pra- visite du 10 no tiquée au puits Devarey pour aller à la rencontre vembre 184-2. du puits Saint-Romain actuellement en creusement. L'acide carbonique s'était accumulé en assez grande quantité au fond de cette galerie pour

que les lampes ne pussent plus brûler. Le puits