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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR,
reilles conséquences doivent être réprimées, et
A LA VILLETTE.
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neaux. Mais il n'existe en général aucun moyen de
l'exemple. Je pense pour le fait même et pourdéférées à M. le procudonc qu'elles doivent être reur du roi. Il ne sera pas inutile maintenant de revenir sur les renseignements qu'on peut tirer de la catastrophe arrivée chez le sieur Gibert. Cette explosion violent des est le centième exemple du transport dans le sens de son axe. débris d'une chaudière chaudière se fût trouvée sur Si la cheminée de la infailliblement été fauchée leur passage, elle eût par le pied, et l'on n'oserait prévoir les suites qu'aurait, dans bien des cas, la chute d'une pareille masse de briques de 20 011 25 mètres de hauteur. obli-
s'assurer que cette ligne n'est pas complétement
du par l'article 4 de l'instruction ministérielle établir qui consiste à 23 juillet i843; disposition autant que possible l'axe d'une chaudière perpendiculairement à la direction suivant laquelle son explosion serait le plus à craindre. Cette mesure le serait un accessoire plus utile peut-être que du principal des articles 34 et 37 de l'ordonnance 22 mars, qui obligent à isoler les chaudières par des murs de défense toujours incapables de résister au choc de masses pesant plusieurs milliers de
constatée dans le procès-verbal de vérification et de poinçonnage.
Il paraît donc qu'on devrait toujours rendre gatoire une disposition seulement recommandée
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RUE SAINT-DENIS
kilogrammes, et lancés avec une grande violence. !les moyens de vérifier la hauteur relative du plan d'eau et des carneaux ne sont pas un objet de moindre importance. L'article 29 de l'ordonnance du 22 mai oblige de tracer sur le parement du fourneau le niveau habituel de l'eau dans les chaudières, ce niveau devant être fixé à un décimètre supérieure des car.. au moins au-dessus de la partie
imaginaire. La disposition des carneaux est rarement appa-
rente à l'extérieure; d'un autre côté, les robinets étagés et les tubes indicateurs qui pourraient seuls apprendre quelque chose sur la hauteur intérieure de l'eau sont très-rarement en usage. Ne pourraiton pas rendre au moins un de ces moyens obligatoire et obliger chaque industriel à faire ouvrir les
carneaux de son fourneau, de manière que leur niveau pût être vérifié en même temps que les leviers et les poids qui chargent les soupapes? La ligne apparente, qui indique le plan d'eau, serait tracée en même temps sous les yeux de l'ingénieur ou du garde-mines, et sa distance à un repère fixe,
au bord du trou d'homme, par exemple, serait Conclusions. De l'exposé qui précède, il résulte : i° Que l'explosion arrivée chez le sieur Gibert paraît causée par un excès de tension de la vapeur
survenu progressivement pendant l'inactivité de la machine, ou brusquement au moment de la mise en train; 20 Que cette explosion a été préparée et déterminée par la mauvaise condition de la chaudière et par la détestable qualité de la tôle ;
3° Que le sieur Gibert s'est mis en contravention avec les dispositions soit de l'ordonnance du 22 mai i843, soit de l'arrêté qui le concerne, en changeant la chaudière sans autorisation et sans
même avoir prévenu l'autorité administrative,