Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 235]

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CHIMIE

EXTRAITS.

ne reste pas dé trace d'arsenic dans la liqueur

d'après le poids du sulfure précipité par l'hydrogène sulfuré dans une liqueur nitrique, l'arsenic s'y trouvant en totalité ou en partie à l'état d'acide arsénique, il se précipitera du sulfide arsénique qui sera mêlé avec le soufre provenant de l'action de la liqueur nitrique sur l'hydrogène sulfuré. On ne peut donc pas se dispenser d'analyser le sulfure d'arsenic, à moins qu'on ne fasse bouillir' préalablement la liqueur arsénieuse avec un excès d'acide sulfureux, auquel cas l'hydrogène sulfuré précipitera tout l'arsenic à l'état d'orpiment AsS3.

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acide. Pour séparer l'arsenic de sa dissolution, M. Levol ajoute l'étain dissous dans l'acide nitrique faible

et froid, c'est-à-dire à l'état de nitrate de protoxyde. Par la concentration de la liqueur l'étain

passe à l'état de bioxyde et se précipite entraînant avec lui tout l'acide arsénique. Pour séparer l'arsenic de l'étain, M. Levol ré-

duit l'oxyde d'étain arsénifère desséché par un courant d'hydrogène purifié par le nitrate d'argent. La réduction se fait à une basse tempéraet l'arsenic vient former un anneau miroitant dans l'intérieur du tube de réduction. L'étain ture' réduit contient encore de l'arsenic. On le dissout dans 'l'acide chlorhydrique en faisant passer le gaz à travers du nitrate d'argent qui retient la totalité de l'arsenic, entraîné à l'état d'hydrogène arsénié. Il reste un peu d'hydrure d'arsenic dans la liqueur chlorhydrique. Pour doser l'arsenic, on commence.par dissoudre l'arsenic contenu dans le tube de réduction au moyen de l'acide nitrique. D'un autre côté, on précipite la dissolution de nitrate d'argent par l'acide chlorhydrique et on réunit la liqueur filtrée à celle qui renferme l'arsenic provenant du tube de réduction. Quant à l'hydrure d'arsenic restant après la dissolution de l'étain, on le lave et on le dissout dans l'acide nitrique sur le filtre

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même. M. Levol précipite ensuite les liqueurs par l'hydrogène sulfuré. Il admet que le sulfure précipité correspond à l'acide arsénieux et conclut de là le poids de l'arsenic. Observations. La méthode qui vient d'être décrite est compliquée; en outre, si l'on dose l'arsenic

20. Séparation de la SOUDE et de la LITHINE; par

M. Rammelsberg. (Ann. de Pogg., t. LXVI, p. 85.) Ce procédé de séparation est fondé sur la solubilité de chlorure de lithium, même après calcination, dans un mélange à parties égales d'éther et d'alcool absolu, et sur l'insolubilité du chlorure de sodium dans le même mélange. 2 1 . Sur la solubilité de l'ALUMINE dans l'eau am-

moniacale; par MM. Malaguti et Durocher. (Ann. de Ch., t. XVII, p. 621.)

On admet généralement que l'alumine n'est pas complétement précipitée de ses dissolutions par l'ammoniaque, quand on emploie un excès de ce réactif. MM. Malaguti et Durocher ont étudié de plus près les circonstances de cette précipitation. Ils ont reconnu i° Que si l'on emploie l'ammoniaque pour précipiter l'alumine en l'absence des sels ammonia-