Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 77]

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RAPPORT SUR LES MOYENS i54 De 0k,66 par décimètre carré dé la surface de

la grille, 2',65 par décimètre carré de vide compris entre les barreaux, 23%19 par décimètre carré de l'orifice supérieur de la cheminée. On chargeait généralement à la fois Sûr la grille

deux pelletées de houille, dont chacune pesait 6'46 eu moyenne; l'intervalle entré deux charges conséctitives était de 12 à 14 minutes pour une combilstion vive, et de 2 à 25 minutes pour une: combustion lente. Nos premiers essais nous MOntrêtent que tion dé l'ait introduit par les ouVréatix méttagéS des deux côtés de la gtille, était au Moitis atisSi efficace, pour brûler la fumée, que celle de l'air introduit par les trous des plaques dé fonte. Eu Conséquence; dans les expériences ultérieures, l'air fut toujoursintrbtlpitpar les ouvreaux, et le tuyau,

Mettant la chambre à air en communication avec l'atmosphère, fut tenu constanunent fermé. Lorsque les ouvreaux adducteurs de l'air étalent

fermés ; la cheminée émettait une fumée noire et épaisse immédiatement après la charge, et après le ringardage. La fumée s'éclaircissait gtatluel-

lement, à mesure que la houille était brûlée ou transformée en coke, et finissait par devenir nulle. La moyenne des observations a donné les résultats suivant § : lots d'une combustion vive on avait

dans i heure, 18 minutes 1/2 de fumée épaisse, 14 minutes 1/2 de fumée légère, 27 minutes sans fumée apparente. Si l'on ouvrait les cartieanx adducteurs de l'air au moment où la fumée était la plus nôire, bn voyait , par le regard ménagé à hi partie posté

DE BRULER OU DE PRÉVÉNIR LA FUMÉE.

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rieure du fourneau, les particules charbonneuses qui chargeaient le courant de gaz et lé rendaient entièrement opaque, s'enflammer immédiatement par le mélange de l'air atmosphérique, de sorte qu'une flamme longue et brillante succédait brusquemment à l'obscurité. La cheminée, iine fois purgée de la fumée dont elle s'était remplie peu., dant que les carneaux étalent fermés, n'émettait plus qu'une fumée légère. Les essais faits sur les gaz recueillis dans le carneau supérieur du foyer, et soumis, dans une cloche graduée placée sur un bain de mercure, l'action successive de la potasse caustique pour absorber le gai acide carbonique, et du phosphore Mur absorber l'oxygène, ont montré qu'au moment où la fumée était noire et opaque, les ouvreauX étant fermés, le courant contenait de io à 12 2/3 p. ri/o de son volume dé gaz acide

carbonique, et dé 6,4 à 8,o5 p. o/o de stih volume d'oxygène : le reste était de l'azote ne

renferniatit aucun gaz combustible, ou n'en renfermant au moins que des quantités très-petites et tout à fait négligeables. Lorsque là fimiée était légère, les ouvreaux étant toujours fermés; la proportion d'acide cap-. bonique dans le coutafit était réduite à ou trouvait p. o/o eti volume, et l'oxygène libre s'y o/o. à peu près dan la proportion de io p.

Enfin, lorsque la filmée est nulle; le courant contient 6 p. o/o de son volume seulement d'acide carbonique 5 et jusqu'à 12 ou i3 p. oio d'oxygène.

Lorsque leS Ouvreaux sbtit constamtnent ouverts , la fumée émise par la cheminée n'est jamais épaisse aussitôt après la charge il y a étnissien de fumée jaunâtre et trariSparente; les gaz reciteillis